RESUME : Yasmine rencontre Nacer dans un salon de thé et lui fait part de son refus à se marier avec lui… le jeune homme n'en revient pas. 2iéme partie Nacer se prit la tête entre les mains. - Je rêve ou quoi… c'est toi Yasmine qui parle ainsi… Il y a à peine deux semaines… tu étais… tu étais encore là à faire des projets avec moi ! Tu étais même pressée de tout conclure, et puis il y a cet appartement que nous avons déniché ensemble. Yasmine lève la main et pousse un soupir : - On s'est trompé tous les deux. Ce qu'on avait pris pour de l'amour n'était en réalité que des sensibleries, des enfantillages. Mais cela ne veut pas dire aussi que notre relation va prendre fin. Rassure-toi Nacer, je crois qu'on pourrait toujours rester amis. Nacer sentit son sang battre dans ses tempes. Une sensation de chaleur se saisit de son corps, et ses pulsations cardiaques semblent avoir triplé de vitesse. Les doigts tremblants, il se saisit d'un grand verre d'eau qu'il but d'une seule traite. Yasmine le regarde un moment avant de se lever. Elle prit son sac et s'apprête à quitter les lieux. Nacer la retint : - Voyons Yasmine… tu n'es pas sérieuse. - Je n'ai jamais été aussi sérieuse de ma vie. Nacer se pince. Non, il ne rêve pas. Ce n'est pas un cauchemar qu'il est en train de vivre… la dure réalité est là. Yasmine veut bel et bien le quitter. Il lâche le bras de la jeune femme et se rassoit. Il se sent très las tout d'un coup. Un poids terrible lui comprime l'estomac. Il passe la main sur son visage et ferme les yeux un moment. Quand il les rouvre, Yasmine a disparu et la salle tangue devant lui dans une vision floue. Il commande un verre d'eau glacée, le but, puis se lève en titubant. Il a l'impression d'avoir vieilli de plusieurs années. Il sort du salon de thé, et, pour la première fois de sa vie, se dirige vers un bar. Sa peine était telle, que seul l'alcool pourrait le réconforter. Yasmine, elle, ne s'est pas du tout sentie frustrée. Bien se dit-elle, voilà un problème de régler. Une fois loin du salon de thé et de Nacer, elle se dirige d'un pas rapide vers un taxiphone. Elle forme fébrilement un numéro, puis lance d'une voix joyeuse : - C'est fait… Riad… J'ai mis fin à ma relation avec Nacer. - Très bien Yasmine. Quand est-ce qu'on se voie ? - Quand tu voudras. Je suis à ton entière disposition… euh… quand penses-tu pouvoir envoyer tes parents ? - Déjà tu parles de parents ? Laisse tomber tout ça, nous avons toute la vie devant nous pour nous marier… Pensons plutôt à nous amuser… tu veux déjà enterrer ta vie ? Y. H. (À suivre)