RESUME : Yasmine est perturbée. Elle n'arrive pas à trouver le sommeil et repense aux évènements passés avec angoisse. Nacer l'aime-t-il assez pour lui pardonner ses gaffes ? 28iéme partie Yasmine ne dormit point cette nuit-là. Des idées contradictoires se bousculaient dans sa tête et elle se réveilla aux aurores. Elle prit une douche, prépara le petit-déjeuner, puis s'habilla, et s'apprêta à se rendre au bureau pour entamer une autre journée routinière. Sa mère l'accompagne jusqu'au seuil de la porte et lui recommande encore une fois de prendre une décision le plus rapidement possible. La jeune femme, tout en marchant, se met à réfléchir à sa situation. Il va falloir qu'elle appelle Nacer ce matin même pour tirer les choses au clair le plus rapidement possible. Vers la mi-journée donc, Yasmine prit l'initiative de contacter le jeune homme et de lui fixer rendez-vous dans un restaurant non loin de son lieu de travail. Elle prit donc son courage à deux mains et se dit que si Nacer réagit mal, ce qui est son droit le plus absolu, elle ne se le fera pas dire deux fois et coupera court à leur relation. Mais il va falloir tout lui raconter et c'est ce qu'elle appréhendait le plus. Saura-t-il au moins reconnaître son honnêteté et son courage ? Le restaurant était au trois quart plein. Des gens pressés venaient manger sur le bout des doigts avant de reprendre leur travail. Yasmine jette un regard circulaire dans la salle. Nacer qui était déjà attablé se lève et lui fait un signe. Elle se dirige vers lui, ignorant, le reste du monde. La jeune femme n'avait d'yeux que pour lui. Habillé d'un ensemble d'été, les cheveux très courts et gominés, Nacer avait gardé une sveltesse à toute épreuve. Yasmine reconnaît qu'en plus de son caractère et de sa personnalité, Nacer était un bel homme. Un homme charmant. Vraiment, se dit-elle, comment ai-je pu le quitter aussi facilement ? - Bonjour, Yasmine… Il se lève et l'embrasse sur les deux joues, comme il le faisait dans le passé. Elle tire une chaise et se met en face de lui. - Bonjour, Nacer. Tu m'excuseras, je crois que je suis en retard. - Non, c'est moi qui suis en avance. Il est à peine 12h30… - Bien. Donc, c'est à toi de t'excuser. - D'être en avance ? - Oui. - Alors, excuse-moi d'être en avance, Yasmine. (À suivre) Y. H.