Ils sont fixés au 14 juin prochain. Les étudiants qui ne sont pas en mesure de les passer bénéficieront de mesures spécifiques. L'Université de Bab-Ezzouar (USTHB) avait programmé les examens pour demain. Seu-lement, le séisme du 21 mai dernier qui a ébranlé le pays entier et les répliques qui l'ont suivi, ont poussé les responsables de l'établissement au report de cette échéance à une date ultérieure. Le rectorat organise, depuis avant-hier, des rencontres avec les associations estudiantines et le syndicat des enseignants pour se fixer sur les décisions à prendre. Hier encore, c'est le conseil des doyens qui s'est réuni pour débattre du sujet. Aujourd'hui, c'est au tour des directeurs de scolarité qui se réunissent avec les responsables de l'établissement. C'est vrai que l'USTHB a été secouée par le violent tremblement de terre, mais ses infrastructures n'ont pas été endommagées, avons-nous constaté, hier, sur place. Le seul édifice qui est interdit d'accès, après le passage des contrôleurs du CTC lundi, mardi et mercredi derniers, est le bloc A. La bibliothèque, quant à elle, a été rouverte hier matin. “Nous sommes prêts à organiser les examens”, nous a déclaré, le même jour, Djamil Hamouli, conseiller du recteur chargé des associations et des syndicats. Les infrastructures de l'établissement sont prêtes à accueillir les étudiants, dira notre interlocuteur avant d'affirmer que “le seul problème qui se pose est d'ordre psychologique”. Selon lui, des membres de la communauté universitaire sont touchés par ce séisme et se trouvent parmi les sinistrés. “Le séisme, a-t-il ajouté, est un coup terrible pour le moral. Et c'est ce qui nous a empêchés de maintenir les examens à leur date initiale.” Une question s'impose alors : est-il dans l'intérêt de la communauté universitaire de les reporter jusqu'au mois de septembre prochain ? s'interroge Djamil Hamouli qui pense que “si la décision de report était prise, les problèmes seraient énormes à la prochaine rentrée universitaire”. Les responsables de l'établissement, les enseignants et les étudiants feront certainement face à un rythme infernal des emd, des synthèses et des rattrapages. Selon lui, “le mieux est d'organiser les examens avant les vacances pour qu'il n'y ait pas de retard pour la prochaine année universitaire”. Enfin, le rectorat sera fixé sur la date des examens dans 48h déclare encore M. Hamouli qui précise que “la solution doit avoir l'aval de tout le monde pour qu'elle ait un effet sur le terrain”. S. R.