Le nom de domaine DZ est celui qui se termine par .dz par exemple : el-mouradia.dz. Là encore, il faut distinguer entre le nom de domaine qui se termine par .dz, qui est spécifiquement algérien, et celui qui se termine par exemple par dz.com qui n'est pas considéré comme étant un nom de domaine algérien. Le nom de domaine est défini, selon les spécialistes, comme étant un nom qui permet d'identifier un site web ou un serveur. Il est composé de deux parties. La première partie qu'on trouve généralement de droite à gauche comprend, selon ces spécialistes, l'extension générique (.com, .net ou .gov) et le code du pays (.fr, .uk, .dz). La seconde partie qu'on trouve après le point comprend une indication de sous-domaine telle que gov.dz, soit le nom de domaine lui-même par exemple : liberte-algerie.dz. Le nom de domaine DZ permet notamment de distinguer un site web algérien d'un autre site français ou marocain. Le nom de domaine DZ est celui qui se termine par .dz par exemple : el-mouradia.dz. Là encore, il faut distinguer entre le nom de domaine qui se termine par .dz, qui est spécifiquement algérien, et celui qui se terme par exemple par dz.com, qui n'est pas considéré comme étant un nom de domaine algérien, précise faiçal Sadki, responsable marketing de la division réseau au Cerist (Centre d'études, de recherche et d'information scientifique et technique). D'ailleurs, on a remarqué qu'il y a plusieurs institutions publiques et entreprises algériennes dont les noms de domaine se terminent par dz.com ou dz.org. À titre d'exemple, le nom de domaine du conseil constitutionnel est enregistré sous : conseilconstitutionnel-dz.org. La page de garde du site web du conseil constitutionnel affiche une publicité commerciale qui n'a aucun rapport avec ce conseil, encore moins avec l'Algérie. Il y a, en effet, une méconnaissance du nom de domaine DZ qui représente l'un des symboles de souveraineté de notre pays. Cette situation est liée essentiellement, selon Ali Kahlane, P-DG du provider privé Satlinker, à une méconnaissance technique et culturelle du nom de domaine DZ. Le premier responsable de Satlinker plaide en faveur du lancement de packs promotionnels pour aider le développement de sites web au profit des nouvelles entreprises. Cette démarche nécessite, selon Ali Kahlane, l'implication d'autres organismes et institutions publiques dont le Centre national du registre du commerce (CNRC) et l'Institut national algérien de propriété intellectuelle (Inapi). Il proposé, aussi, la création d'une nouvelle entité autonome qui s'occupera notamment de la gestion du domaine DZ. En Algérie, la gestion du nom de domaine algérien DZ est confiée, selon Mme El-Maouhab, directrice de la division réseau au niveau du Cerist, à une entité publique dénommée NIC.DZ qui dépend du Cerist. Elle a affirmé que “tous les noms de domaine créés sous .dz sont nécessairement domiciliés et gérés en Algérie. Autrement dit, toute institution ou entreprise publique ou privée algérienne qui souhaite avoir un nom de domaine DZ doit s'adresser directement au Cerist ou bien passer via un intermédiaire appelé communément provider (registrar)”. “La société ou l'institution qui souhaite enregistrer son nom de domaine sous .dz doit justifier, dira Mme El-Maouhab, au préalable l'appartenance du nom à l'entité qui le demande en présentant des documents administratifs à l'appui”. Le Cerist a adopté, par ailleurs, une nouvelle approche dans la gestion du domaine DZ en mettant en place, depuis six mois, une action on-line offrant la possibilité aux clients et intermédiaires qui veulent s'identifier sous le nom de domaine DZ de déposer leurs dossiers via Internet. Concrètement, il y a un site www.inter.nic.dz qui va permettre aux intermédiaires (providers) de déposer les dossiers de leurs clients on-line sans payer aucun frais, ajoute Mme El-Maouhab. Elle a révélé également qu'“à partir du 1er janvier 2009, toutes les opérations d'enregistrement des noms de domaine effectuées par les intermédiaires se feront on-line”. Actuellement, les opérations d'enregistrement des noms de domaine DZ s'effectuent suivant le mode classique, c'est-à-dire les intermédiaires se déplacent directement au niveau du Cerist ou bien le font via Internet en se connectant au site cité en haut. L'enregistrement via Internet permettra, selon Mme El-Maouhab, de gagner beaucoup de temps et d'alléger les frais des intermédiaires. Le Cerist prévoit aussi d'élargir, d'ici fin 2008, l'application de la nouvelle procédure d'enregistrement via Internet aux clients particuliers ou institutions qui s'adressent directement à ces services sans passer par les intermédiaires. Il compte organiser prochainement à Alger une journée d'information sur le domaine DZ. Le Cerist envisage, selon Mme El-Maouhab, d'autres actions pour la promotion du domaine DZ dont la mise en place d'une coordination étroite avec le Centre national du registre du commerce (CNRC) et l'Institut national algérien de propriété intellectuelle (Inapi) pour faciliter l'attribution du nom de domaine DZ aux entreprises et autres entités publiques privées. Il s'agit principalement de sensibiliser ces entités sur l'utilité et l'importance du nom de domaine DZ. Ce dernier permet, selon Faiçal Sadki, à ces entités de marquer leur présence sur Internet, d'avoir une messagerie professionnelle de type [email protected] et de donner un nom de domaine pour un site web. F. M. [email protected]