Evoquant la question de la dépense publique, l'ancien ministre, en marge de la cérémonie officielle à l'occasion de l'implantation d'Unpactom en Algérie, dira : “Il n'y a pas eu de surveillance et d'évaluation des projets”, tout en recommandant de suivre “la viabilisation des projets au sein des entreprises”. L'ancien ministre des Finances ne manquera pas, par ailleurs, d'évoquer les conséquences de la crise financière mondiale sur l'Algérie. À propos de la crise financière mondiale, M. Benachenhou pense qu'“il ne s'agit ni d'être optimiste ni pessimiste, il s'agit seulement d'analyser et de débattre autour de cette crise”. Sur la question de savoir si le gouvernement algérien est outillé pour faire face à cette crise, l'ancien ministre dira qu'“il s'agit tout d'abord d'évaluer cette crise financière par l'instauration d'un dialogue”. “Il y a nécessité d'ouvrir le débat autour de cette crise financière en Algérie et d'y associer l'ensemble des acteurs. Il faut faire comme les pays développés qui ont ouvert le débat pour discuter autour de cette question”, note-t-il encore. “Ce n'est qu'à travers le débat qu'on décidera de ce qu'on fera pour ne pas se tromper car il y a des aspects de la crise qui peuvent être mis en évidence à l'issue des débats et discussions”. N. M. B.