Les parents d'élèves du village Aït Idir à Taourirt Ighil, daïra d'Adekar, wilaya de Béjaïa, viennent par le biais d'une déclaration appuyée par une pétition émargée par 52 signataires de dénoncer “l'acte” dont aurait été coupable le premier adjoint de l'APC de Taourirt Ighil. ce dernier, selon les plaignants, aurait, dans la matinée de samedi dernier, “harcelé physiquement et moralement avec une arme à feu des collégiens et lycéens du village Aït idir”, apprend-on. Le collectif du village Aït Idir a déclaré qu'une plainte a été déposée, hier, auprès du tribunal de Sidi-Aïch contre l'élu mis en cause. Chose confirmée par l'avocat des plaignants, en l'occurrence me Hamoudi fawzi, qui nous dira au sujet de cette affaire : “Un dépôt de plainte a été effectué afin que de pareils cas ne se reproduisent plus et mettre fin aux agissements dévergondés de certains élus qui se considèrent au-dessus de la loi. Il a osé brandir et poser son pistolet sur la tempe d'un collégien de 15 ans. En outre, je me verrai contraint de saisir le wali afin qu'il puisse prendre des sanctions conservatoires à l'encontre de cet élu zélé”, conclut-il. Selon les signataires de cette déclaration, les faits se sont produits à la station de bus de la localité. c'est en l'absence de bus de transport, car ceux existants n'ont pu transporter ce jour-là tous les élèves — ils étaient une cinquantaine —, que cette affaire a commencé. Les élèves, devant cet état de fait, ont interpellé cet élu qui était de passage à bord de son véhicule, et ce, disent-ils, pour le questionner et connaître les raisons de ce manque de transport. Nous avons vainement appelé la mairie de Taourirt Ighil, hier, pour savoir la version de cet élu incriminé par ces parents d'élèves, mais ce dernier n'était pas présent au siège de la mairie de la localité. Néanmoins, selon une source proche de cette municipalité, l'élu mis en cause a déjà eu à faire et a même déposé une plainte contre certains citoyens de cette région soupçonnés d'agression sur sa personne. l'enquête, de cette affaire qui a eu lieu durant le mois de ramadhan passé, est toujours en cours. A. HAMMOUCHE