Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, refuse de porter seul le chapeau des embouteillages, monstres qui empoisonnent quotidiennement la vie des habitants d'Alger. “Le secteur des Travaux publics, qui constitue l'un des éléments de la solution pour une meilleure fluidité de la circulation routière à Alger, ne peut en aucun cas y parvenir sans la conjugaison des efforts des autres secteurs tels que le ministères de l'Intérieur et des Collectivités locales, de la wilaya d'Alger, le ministère des Transports, les communes et autres intervenants”, a-t-il soutenu hier en marge d'une visite d'inspection au niveau du projet de la 2e rocade-sud d'Alger, rapporte l'APS. Conçue pour recevoir quotidiennement quelque 100 000 véhicules, la capitale algérienne fait face à un afflux de 2 millions de voitures/jour. Comme solution, il préconise l'adoption d'un nouveau plan de circulation routière à Alger et de décentraliser les établissements polarisant un grand nombre de personnes en citant l'exemple “des établissements de l'éducation et de l'enseignement supérieur qui drainent, à eux seuls, plus de un million d'individus”. M. Ghoul a, toutefois, assuré qu'avec l'inauguration des infrastructures attendues, tel le métro d'Alger, le tramway et l'aménagement des feux de signalisation et autres parkings, la situation est appelée à s'améliorer. Tout en admettant que la conjugaison des efforts de tous les secteurs est une condition sine qua non pour fluidifier la circulation routière dans la capitale, M. Ghoul ne s'est pas empêché de louer l'apport décisif de son département à la résolution de ce problème. “N'étaient les projets réalisés par le ministère des Travaux publics, la capitale aurait été complètement engorgée”, a-t-il estimé. M. Ghoul a indiqué que le taux d'avancement des projets de son secteur dans la capitale est de 90%. R. N.