Invité, tout comme le vice-président du RC Kouba, Kamel Oughlis, au débat télévisé diffusé en direct avant-hier soir à l'occasion du premier numéro de la saison de l'émission “Kalem fi er-riadha”, le président de la Fédération algérienne de football, Hamid Haddadj, a réitéré sa position vis-à-vis de la désormais célèbre affaire Khellidi. Reprochant à demi-mot à la direction koubéenne d'avoir internationalisé cette affaire en saisissant le Tribunal arbitral du sport de Lausanne, puis en touchant même la fédération internationale (FIFA), le président de la FAF a saisi, cela dit, le cadre médiatique consacré à cet épineux dossier pour tenter de “recadrer la trajectoire de ce conflit qui, dit-il, n'oppose pas le RCK à la FAF, mais plutôt le RCK à l'USMH”. “La FAF, encore moins Hamid Haddadj, n'a absolument aucun problème ni conflit avec Kouba. L'affaire oppose le RCK à l'USMH à propos du résultat de leur confrontation et à l'issue de laquelle des réserves ont été formulées à l'encontre du joueur Khellidi, qui évoluait sous une fausse identité”, soulignera mordicus Haddadj. “Dès lors, je ne vois pas de quoi la FAF est accusée si ce n'est d'avoir appliqué les règlements”, dira encore le président de la fédération. Affirmant que “même si la Fifa venait à entrer en scène, l'Algérie, encore moins son équipe nationale, ne risque absolument rien”. “Cela j'en suis sûr et certain”, indiquera Haddadj, non sans confirmer la décision prise par le bureau fédéral de la FAF “qui a accepté, dans son principe l'accession du RCK en première division”. “Maintenant que la décision est prise, il faudra juste trouver la meilleure formule et l'issue la moins contraignante. C'est d'ailleurs pour cela que les présidents de club ont été invités à prendre part au débat. Car, c'est avant tout les clubs qui auront deux rencontres en plus à gérer. Il faudra trouver la formule adéquate pour réorganiser l'actuel championnat sans pour autant tout chambouler ou créer des problèmes aux clubs concernés, proposera ainsi Haddadj qui réfutera la thèse selon laquelle “la FAF a perdu quatre mois pour rien”. “Nous n'avons pas perdu de temps. Nous avons travaillé et bien étudié le dossier. Cela a pris du temps, mais cela a été nécessaire”, estimera le premier responsable de la fédération. A. K.