Formation professionnelle à Blida De nouveaux métiers en perspective Avec la nouvelle politique du gouvernement sur l'apprentissage et la formation, plus de 8 000 nouveaux stagiaires ont marqué leur rentrée cette année dans les centres de formation professionnelle que compte la wilaya de Blida. C'est au CFPA de l'Arba qu'a été lancée officiellement la rentrée 2008/2009 qui consacre un grand intérêt aux jeunes se présentant avec un niveau scolaire non requis. Pour cela, la direction de la formation professionnelle de la wilaya de Blida a mis les bouchées doubles pour réussir ce pari. En matière d'infrastructures, la direction a prévu 1 600 places pédagogiques supplémentaires et 240 d'internat. Dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014, le secteur de la formation professionnelle envisage aussi l'élargissement de son tissu professionnel, notamment en matière d'infrastructures, où plusieurs projets de réalisation sont annoncés. Selon Abdelkader Touil, directeur de la direction de la formation professionnelle de la wilaya de Blida, il est prévu, avec l'aval de la tutelle, la réalisation d'un internat de 180 lits au CFPA de Boufarik, l'extension au niveau du CFPA de Meftah avec 180 places pédagogiques, ainsi que la réalisation d'un internat de 120 lits au CFPA d'Ouled Yaïch garçon et l'extension au niveau des annexes d'El-Affroun, Oued Alleug, Chiffa et Bougara afin de les ériger en CFPA. Pour cette année, le secteur de la formation offre 70 spécialités représentant 103 sections. En plus des métiers de l'artisanat et ceux des services, du bâtiment et de l'agriculture, le secteur de la formation propose aux nouveaux stagiaires 34 nouveaux métiers. K. Fawzi Larbaâ Nath Irathen Un monument des martyrs oublié Le monument érigé à la mémoire des martyrs au village d'Aït Ali (Larbaâ Nath Irathen) dans les années 1980 est jeté aux oubliettes depuis sa réalisation. “Aucun officiel ou représentant des moudjahidine de la région n'a rendu visite à ce lieu, ne serait-ce que pour un recueillement à la mémoire de ces valeureux martyrs qui se sont sacrifiés pour libérer le pays”, déplorent les habitants de ce village. Ce monument, témoignage de la participation active de tout un village (Ikhelidjene) à la guerre de Libération, abrite les dépouilles de sept martyrs tués ensemble lors d'un ratissage de l'armée française en hiver 1958, dans un talweg situé entre ce village et les limites d'Aït Aggouacha, ainsi que la dépouille d'un autre chahid tué en d'autres circonstances, lors d'un ratissage à quelques encablures du cimetière de ce village. A. Belmiloud tipasa Complaisance dans l'anarchie à Cherchell Désengorger le marché couvert paraissait une utopie aux autorités locales qui temporisent et se complaisent dans cette situation anarchique. L'ancien SEF aménagé à coups de deniers publics depuis belle lurette n'attend que l'affectation des marchands de fruits et légumes qui squattent les trottoirs et les rues, gênant la circulation, créant des cohues, des rixes et tout ce qui s'ensuit à cause de la promiscuité et l'exiguïté des passages. “Que l'on nous distribue nos affectations, crient-ils tous en chœur, et tout le monde trouvera son compte, à commencer par les habitants de Cherchell ouest.” Bouridj M'hammed