RESUME : Comme lors de leur précédente sortie, Riad emmène sa jeune campagne au même endroit. Il décida de commander du poisson pour elle, mais insiste pour qu'elle goûte à l'alcool ! 16iéme partie Yasmine hésite encore un moment, puis entreprit de boire à petites gorgées. Cela commençait à mieux passer, et puis il y avait tous ces plats de poisson sur la table. Elle s'en donne à cœur joie, et se sent tout d‘un coup gaie et joyeuse. Ses angoisses s'envolèrent, et elle avait l'impression de planer. À la fin du dîner, des amis à Riad se joignirent à eux, et la soirée se prolongea. Des femmes riaient et chantaient, et applaudissaient à la vue d'une rouquine qui montait sur la table pour entamer la danse du ventre. Yasmine, gagnée par l'hilarité et l'ambiance des lieux, perdit la notion du temps, et ce n'est que vers les premières heures du matin qu'elle se rendit compte qu'on la conduisait dans une des chambres du deuxième étage, avant de sombrer dans un profond sommeil. La chambre était plongée dans une demie obscurité. Yasmine ouvre les yeux et essaie de se rappeler où elle était. Elle soulève sa tête, puis la repose sur l'oreille. Elle avait l'impression que cette dernière pesait une tonne, et qu'elle flottait dans un nuage brumeux. La bouche sèche et la langue pâteuse, elle se rendit compte qu'elle n'avait aucun vêtement sur elle. Dans un excès de pudeur, elle tire le drap jusqu'au menton, puis le souvenir de la veille lui revint d'un coup. - Aïe… aïe… ma tête… gémit-elle… on m'a assommé ou quoi ? Elle remarque, néanmoins, que ses vêtements étaient soigneusement déposés sur une chaise, et sa montre bracelet sur la table de nuit. Elle y jette un coup d'œil. Les aiguilles lumineuses lui indiquèrent 17h30. - Quoi, s'exclame-t-elle, c'est une plaisanterie… non je n'ai pas dormi une journée entière ! Elle se lève d'un bond, ce qui lui provoque un terrible vertige. Elle titube et s'accroche au bord de son lit, puis ferme les yeux un moment. Bien qu'elle se sentit toute étourdie, elle réussit à se tenir debout et à s'habiller. Dans la salle de bain, elle découvre une boîte d'aspirine, et en prend deux comprimés, puis se passe un peu d'eau sur le visage. La glace lui renvoie une image inconnue : cheveux en bataille, son teint avait viré, et une pâleur de mort s'était saisie de ses traits. De profonds cernes sous les yeux achevaient un portrait méconnaissable. (À suivre) Y. H.