Cinéma Mascarades rafle trois prix à Carthage Le film Mascarades de Lyes Salem s'est à nouveau distingué lors des 22es journées cinématographiques de Carthage, en décrochant le prix du meilleur premier film, le prix du jury junior et le prix du meilleur espoir féminin pour Rym Takoucht. Le long métrage raconte l'histoire de Mounir, un jeune orgueilleux et fanfaron qui évolue dans un village quelque part en Algérie et qui change le destin des siens, sans le vouloir. La comédie Mascarades est également sélectionnée au festival du Caire au courant de ce mois de novembre ainsi qu'au festival de Dubaï en décembre prochain. Mascarades représentera aussi l'Algérie aux Oscars 2009 dans la catégorie du meilleur étranger. Patrimoine Clôture du festival national de la chanson bédouine C'est aujourd'hui qu'est prévue la clôture de la 5e édition du Festival national de la chanson bédouine et de la poésie populaire de la ville de Tissemsilt, placée cette année sous le signe d'“authenticité et patrimoine”. La manifestation, qui a démarré le 31 octobre dernier, a rassemblé plus de 450 poètes et chantres du bédoui, représentant 33 wilayas. Le festival, qui a rendu hommage à des figures de proue du mouvement bédoui, a été ponctué par plusieurs activités, notamment des soirées poétiques, des conférences-débats ainsi que des expositions de photos et de manuscrits sur le patrimoine de la région. A. M. Concert Il était une fois le Choro… à Alger Jeudi dernier, l'auditorium du centre culturel de la Radio nationale Aïssa-Messaoudi a reçu le Brésil le temps d'un concert, organisé par la Radio algérienne et l'ambassade du Brésil à Alger. Le public a vibré aux airs de musique Choro, exécutés par le groupe brésilien Choro & Cia qui s'est déjà produit l'année dernière dans le cadre de la manifestation “Alger, capitale de la culture arabe”. C'est sur des œuvres musicales empreintes de rythmes entraînants de grands compositeurs brésiliens (tels Pixinguinha, Jacob do Bandolim et autres Ernesto Nazareth), mêlés à des teintes africaines que le groupe Choro & Cia a offert aux spectateurs une sorte de balade gorgée du soleil de Rio et de Sao Paulo, qui contrastait avec le froid du week-end dernier. Tout le long du concert, entre un ou deux morceaux de musique, le public a eu droit, grâce à la flûtiste Ariadne Paixâo, à des explications et des anecdotes sur la musique Choro. Les spectateurs ont, par exemple, appris que la plupart des compositions Choro s'inspirent de la vie quotidienne ponctuée de peines, de joies et de moments intenses ou incongrus. “Chacun son Choro”, lancera Ariadne pour expliquer la diversité et la richesse de cette musique. Considéré comme le premier genre musical purement brésilien, le Choro qui puise ses racines dans la musique européenne du XIXe siècle, notamment baroque, se mélange aux rythmes africains et crée une nouvelle forme d'expression musicale. Malgré son grand âge, ce genre musical attire toujours les mélomanes et les férus de la musique brésilienne, en lui insufflant cette jeunesse par l'introduction de nouvelles sonorités comme, à un certain moment du concert, l'Orient “cohabitait” avec le Choro brésilien, un mélange qui rend hommage à la richesse de la musique arabo-orientale. A. I.