Les habitants du lotissement haï El-Amel, à El-Achour, sont excédés par le non-achèvement des travaux de la route qui traverse leur quartier. “La situation dure depuis 2005. on a présenté des pétitions au président d'APC d'El-Achour, mais rien n'a été fait à ce jour. À chaque fois, il nous promet d'arranger les choses, mais la situation reste inchangée, nous désespérons de voir un jour les travaux terminés”, nous dira un habitant. Il ajoute : “À chaque fois qu'on se plaint, les responsables relancent les travaux et procèdent au terrassement de la route, puis ils partent sans les achever.” Sollicité, le président d'APC d'El-Achour, M. Ben Taïbi, indiquera devant les habitants que “l'aménagement du quartier est programmé depuis l'année dernière. Le projet coûte plus de 3 milliards de dinars et l'enveloppe budgétaire a été débloquée. Au moment où nous avons commencé les travaux, on a découvert qu'il y avait du remblai qui nous empêchait de faire avancer les choses. Pour ce faire, nous avons contacté la SAETI pour qu'elle nous donne la méthode adéquate pour la réalisation de cette route”, dira-t-il. Le vice-président, chargé de l'urbanisme, M. Meziane, explique les contraintes rencontrées pour réaliser cette route. “L'entreprise Robat s'est chargée de la réalisation du projet. Au moment où elle a commencé les travaux, elle s'est retrouvée face à plusieurs difficultés. Les branchements d'eau étant placés, en effet, à la surface. Robat a refusé donc de finir les travaux si la Compagnie des eaux algéroise (CAl) n'enfouissait pas davantage ses tuyaux. Pour sa part, CAL refuse d'intervenir tant qu'aucun le branchement n'est pas touché”, déclare M. Meziane. Il continue : “L'APC a tenu tous ses engagements, tout autre problème n'est pas de notre ressort.” Devant cette impasse, les habitants ne savent plus quoi faire pour résoudre le problème. À la fin de la réunion, les deux parties ont convenu de travailler ensemble pour tenter de débloquer la situation. DJAZIA SAFTA