L'innovation du siècle dernier qu'est l'instabilité du receveur à la criée, n'est plus l'apanage unique des transporteurs privés. Pour preuve, la manière d'agir a engendré l'effet boule de neige, sinon une contagion auprès des préposés à la perception de l'ancienne Régie syndicale. En effet et même s'il ne fait pas autant de bruit que son homologue du J5 bringuebalant et repoussant, le receveur du transporteur historique a tout de même la bougeotte, autrement des fourmilles dans les pieds. Si tant est qu'il ne se suffit plus de sa loge. Et pour s'en mettre plein la bourse et se dégourdir les pieds, il arpente ainsi le bus-accordéon de long en large. Et tant pis s'il piétine de temps à autre les usagers ou qu'il salit le bas de pantalon de ces messieurs-dames. Ainsi et faisant d'une pierre deux coups, le procédé s'avère payant, puisqu'au recouvrement de tickets, la façon est astucieuse pour faire sortir de leur coin le plus gros des resquilleurs. Donc et de ce qui précède, il y a réellement un cumul de fonctions puisqu'il empiète ainsi sur les plates-bandes de ses collègues d'agents de contrôle. Donc et pour qu'il n'y ait pas confusion de fonctions, le mieux est d'imiter le receveur à la chéchia rouge d'antan et de laisser les mauvais payeurs à la vindicte du préposé au contrôle. Ainsi, tout le monde y gagnera au terminus, foi de l'adage populaire : “à chacun son métier et les… fraudeurs seront mieux confondus”. Qu'on se le dise. N. D.