RESUME : Riad déclare à Yasmine que c'était lui-même qui l'avait conduite dans cette chambre et l'avait mise au lit après l'avoir déshabillée. La jeune femme est outrée. Riad prenait trop de liberté avec elle. 19iéme partie Riad s'approche d'elle et lui chuchote dans l'oreille : - Non… Non Yasmine… Je ne trouve rien d'indécent avec toi. Je t'aime trop pour m'encombrer de tous ces complexes. Yasmine relève la tête : - Tu m'aimes Riad ? - Tu en doutes Yasmine ? - Oui, j'en doute. Je suis tellement… tellement perturbée par toutes ces choses qui m'arrivent soudainement. - N'y pense donc plus, tu t'y habitueras Yasmine. - Non je ne veux pas m'habituer Riad. Je veux me caser, me stabiliser. Je ne veux pas d'un homme qui me mène en bateau, ni d'un homme qui me pousse à boire et à fumer. Sans s'en rendre compte, Yasmine s'était levée et sa voix retentissait sur les murs de sa chambre. Riad se précipite pour lui mettre la main sur la bouche. - Chut ! Chut ! Arrête ! Ne crie pas. Tu vas ameuter toute l'auberge. Aller viens, on descend. - Non ! Non, lâche-moi. Je ne veux pas descendre. Je veux rentrer chez moi. Mes parents doivent être très inquiets. Je n'ai pas l'habitude de découcher, ni celle de fuguer. Non Riad, je veux rentrer, je veux rentrer… De nouveau ses yeux se remplissaient de larmes et de nouveau elle se jette sur son lit pour sangloter de plus belle. Elle pleurait à fondre l'âme. - Je suis une fille indigne, mes parents étaient si fiers de moi ! Riad la regarde un moment d'un air dégoûté. Il prend une cigarette, fait jouer son briquet pour l'allumer, puis se met à fumer en faisant les grands pas. La crise passe. Yasmine se relève, et remet un peu d'ordre dans ses vêtements et ses cheveux. Riad écrase le mégot de cigarette dans un cendrier et lui tend la main. - On y va ? Ignorant son geste, Yasmine prit son sac et le devance. - Je rentre à la maison. Il la suit et la retint par le bras : - Tu rentreras chez tes parents. Cesse donc de faire cette tête-là. Je t'en prie Yasmine. Y. H. (À suivre)