RESUME : Une femme de ménage dévoile la vérité à Yasmine sur Riad et ses interêts. Mais celle-ci n'arrive pas encore à croire de tels propos. Est-ce la vérité ? Où es-ce juste un piège pour l'éloigner de lui… ? 18iéme partie Elle sourit comme pour elle-même. S'il était égoïste, Riad ne lui aurait pas offert un parfum aussi coûteux se dit-elle. La vieille femme se trompait. Que connaissait-elle donc de lui ? Après tout elle n'est qu'une femme de ménage. Elle prit un billet de banque et le lui glisse dans la main. - Tiens c'est pour t'acheter une bricole. La brave femme regarde le billet un moment, hésite, puis le glisse dans la poche de son tablier. Elle s'approche de Yasmine et lui dit : - Ecoute ma fille, je suis assez âgée pour être en mesure de te conseiller. Ne reste pas dans ces lieux maudits. Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase.La porte s'ouvrit toute grande, et Riad fit son apparition tout de blanc vêtu, un sourire au coin des lèvres, il s'approche de Yasmine, qu'il embrasse chaleureusement sur les deux joues avant de lui tendre un beau bouquet de roses rouges. - Ma princesse adorée. Comment te sens-tu ? Emue tout d'un coup par tant de sollicitude, Yasmine tint le bouquet de fleurs serré contre elle sans pouvoir prononcer un mot. Elle s'asseoit sur une chaise et jette un coup d'œil à la femme de ménage qui se dirige aussitôt vers la porte et sortie. - Je me sens toute drôle et bien sonnée. J'ai dû boire comme une gourde. À quelle heure m'as-tu mise au lit ? - Heu, je me rappelle pas, mais on n'était pas loin du petit matin…. -Heu…est,…ce…est-ce…Heu… est-ce toi qui m'a déshabillée ? Riad sourit amusé : - Qui d'autre aurait eut ce privilège à ton avis ? Yasmine rougit et se mordit les lèvres jusqu'au sang. Elle sentit une sourde colère gronder en elle. - Evidemment, tu te permets trop de choses avec moi. Riad ne trouves-tu pas tout cela un peu indécent de ta part ? (À suivre) Y. H.