Absence de l'Imurel aux CHU La peur chez les malades de Crohn à Tizi Ouzou Les malades de Crohn et leurs familles dans la wilaya de Tizi Ouzou sont dans l'inquiétude. Et pour cause, le médicament, vital pour cette catégorie de patients, ainsi que pour les transplantés d'organes, en l'occurrence l'Imurel 500 mg (Azathioprine) dont ils recevaient habituellement, à titre gracieux, 100 comprimés tous les trois mois de la part des structures sanitaires publiques, n'est plus disponible. “Depuis fin septembre dernier, on nous sert que 30 comprimés, soit un traitement de 10 jours, pas plus, d'où notre inquiétude”, indiquent des malades concernés qui ont expliqué leur désarroi au bureau de Liberté à Tizi Ouzou. “Le comble, ajoute un malade, nous sommes en arrêt de traitement, car on ne nous sert plus actuellement, en raison de “rupture d'approvisionnement“ des pharmacies des hôpitaux publics en ce médicament. C'est ce que on nous a dit à l'hôpital”, a indiqué un malade. Livrés à eux-mêmes, ces malades chroniques risquent, selon eux, des complications, voire ils sont en danger de mort, à défaut d'un suivi strict de leur traitement médical. Il faut préciser que l'Imurel, avec lequel sont soignés les malades de Crohn et les transplantés rénaux, n'est servi que par les pharmacies d'hôpitaux publics, ont précisé les mêmes malades. Avant 2005, les quelque dizaines de malades de Crohn dans la région de Tizi Ouzou se faisaient servir ce médicament auprès du CHU Mustapha d'Alger, mais après cette date, la remise de ce médicament est décentralisée vers les structures publiques de la santé dans les wilayas du pays, ont ajouté nos interlocuteurs en interpellant la tutelle sur ce problème, anxieux, de peur que cette rupture dure dans le temps. En tout état de cause, l'inquiétude est réelle chez les malades et leurs parents. “C'est vrai ! Il y a manque de l'Imurel à l'hôpital”, nous a confirmé un travailleur du CHU. La maladie de Crohn est une infection inflammatoire intestinale chronique, touchant notamment l'iléon et le colon, voire tout le tube digestif, a rappelé un malade concerné. S. Y. Concours de recrutement d'adjoints de l'éducation à Tipasa 2 800 candidats en lice Deux mille huit cents candidats environ postulaient au poste d'adjoint de l'éducation à Tipasa. Répartis sur quatre centres d'examen, 600 admis à l'oral... pour 115 postes. 9 commissions furent installées pour choisir les futurs lauréats. Le directeur de l'education a veillé personnellement au bon déroulement de l'opération qui devait se passer en toute équité et dans la transparence. “Je suis à une année de la retraite et je me fais un point d'honneur à ce que tout se passe dans la clarté”, disait-il. Mais selon les dires de certains candidats admis à l'écrit avec brio et “recalés à l'oral” alors que toutes les conditions physiques, psychiques et morales sont réunies, doutent des appréciations des jurys... Un jeune de 29 ans, à la culture générale appréciable, ajoute être prêt à concourir avec le meilleur des “heureux reçus” et prouver la justesse de son amertume. La contestation est générale, quoiqu'il est normal qu'il y ait des déçus vu le nombre de candidats... mais dit-on qu'il n'y a jamais de fumée sans feu et convaincre les insatisfaits qui se sentent lésés par des explications concrètes, leur ramènerait un peu de baume au cœur. BOURIDJ M'HAMMED