L'étude d'aménagement de ce parc national, réalisé en 1984 par des Bulgares, prévoit l'implantation de plusieurs infrastructures hôtelières et touristiques. Il est situé à 1,8 km au sud-ouest de la ville de Theniet El-Had. C'est la transition de la plaine du Cheliff vers le plateau du Sersou. Sa superficie est de 3 425 ha. Le parc occupe la dorsale du djebel El-Meddad sur trois versants principaux : versant nord 819 ha, versant sud 624 ha, versant ouest 120 ha. L'altitude moyenne dans les limites du site est de 1 340 m. Le point le plus élevé est 1 787 m et le moins élevé 900 m. Les versants du nord sont couverts d'une végétation plus danse que ceux du sud. On y trouve des clairières pittoresques et d'intéressantes formations rocheuses qui peuvent être l'objet d'un tourisme cognitif. Ce parc national est l'un des milieux écologiques typiques pour le cèdre, lequel ici est conservé en qualité relativement grande et représente une importante richesse naturelle. Vu sa diminution à l'échelle mondiale, il est objet de soucis spécifiques pour sa conservation comme essence rare. Donc, il est doté d'une forte potentialité naturelle susceptible d'être utilisée dans son développement intégré. Il est assez boisé offrant un paysage reposant et magnifique. En plus de sa valeur botanique et régulatrice des conditions climatiques, sa forêt présente une grande valeur esthétique qui permet la pratique des activités récréatives de découvertes et de promenades. Le parc national des Cèdres (El-Meddad) de Theniet El-Had est depuis 1923 classé patrimoine des sites environementaux protégés. La forêt des cèdres du parc national est riche en faune et en flore, constituée en toute saison d'un circuit de promenade des plus ravissants enneigé en hiver. Cette potentialité permet d'envisager certains activités touristiques. L'étude d'aménagement de ce parc national, réalisé en 1984 par des Bulgares, prévoit l'implantation de plusieurs infrastructures hôtelières et touristiques, à savoir des camps de vacances, des bungalows, des hôtels, des restaurants, un centre de loisirs, des terrains de jeux, etc. Pour visiter ce joli site au cœur de la forêt des cèdres, on peut s'y rendre en voiture ou simplement faire le trajet à pied (1,8 km). Au fur et à mesure que l'on s'élève au-dessus de Theniet El-Had, on voit surgir des crêtes qui forment une crique autour de cette ville. Là on découvre un cèdre séculaire tabulaire, appelé parasol. En revenant vers la route et à 1 400 m d'altitude vers l'ouest, une jolie stèle en pierre taillée des années 1870, érigée à la mémoire d'un garde forestier alsacien, nous oblige à nous arrêter et à méditer sur les évènements des premières révoltes des arbres de Theniet El-Had contre la pénétration coloniale. Quand on pénètre dans la forêt, on remarque qu'elle est composée, dans sa partie basse, d'arbres d'essences très diverses, chêne vert, chêne zeen, chêne-liège ou suber dans l'ecorce mâle est imprégnée de subérines et les jeunes semis du cèdre de l'Atlas, légende ou vérité sur l'implantation à Theniet El-Had et l'Ouarsenis. La civilisation florissante des arbres au VIIe siècle, propagée jusqu'en Andalousie, concorde avec le cèdre qui est né au VIIIe siècle dans les hautes montagnes de la Moulaya au Maroc en passant par Theniet El-Had, l'Ouarsenis, le Djurdjura et les Aurès. La cédraie reste mélangée aux essences principales du massif. En 1983, la forêt des cèdres de Theniet El-Had (El-Meddad) fut érigée en parc national par décret n°459-83 du 23 juillet 1983. Abed Meghit