Cent vingt-six petites et moyennes entreprises ont vu le jour durant le troisième trimestre de l'année en cours, relève-t-on sur le bulletin d'information que la direction de la PME-PMI et de l'artisanat de la wilaya a pris l'habitude d'éditer régulièrement depuis le début de l'année 2007. Cependant, pour des raisons que cette source d'information ne précise pas, on déplore l'extinction simultanée de pas moins de quarante-six entreprises. Ainsi, au 30 septembre dernier, la wilaya de Mostaganem comptait quelque 5 091 entreprises de tailles petite et moyenne. Au volet de la création, c'est la branche du bâtiment et des travaux publics qui semble la plus dynamique, du moment que 43 unités y ont été fondées. Un dynamisme qui s'explique par le substantiel volume des programmes d'investissements publics lancés à travers la wilaya. Malgré les 13 entreprises y ayant déclaré leur forfait auprès de la Cnas, c'est finalement une croissance de 37,5% qui aura été enregistrée à l'actif de cette branche. Les services marchands fournis aux ménages et le commerce se sont distingués par les taux respectifs de 28,7% et 12,5 % de la croissance enregistrée durant le trimestre. Il est à noter que sur les 22 branches d'activité composant la nomenclature définie par le secteur, la moitié seulement était concernée par la création d'entreprise et d'emplois. En matière d'emplois, cette évolution du “parc” d'entités économiques s'est traduite par la création de quelque 564 emplois nouveaux et la perte simultanée de 104 emplois subie par la branche d'activité la plus dynamique ainsi que celles des services marchands fournis aux ménages et du commerce. En dépit de cette création de 126 nouvelles entreprises, le nombre d'emplois créés demeure relativement faible. Cela s'expliquerait, d'une part, par le fait que les PME créées au cours de ce trimestre sont en majorité des TPE (très petites entreprises) employant généralement 1 à 9 personnes, et d'autre part par la non-déclaration de la totalité des travailleurs auprès des services de la Cnas. Une soustraction qui constitue le principal phénomène faussant actuellement les statistiques. Ainsi, en ne tenant compte que des déclarations effectives, le secteur offrait quelque 72 276 emplois assurés par les 22 branches d'activité, à l'issue de la période considérée. M. O. T.