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Il faut gérer les risques induits par la crise
Commercialisation du pétrole brut et des autres produits énergétiques
Publié dans Liberté le 24 - 11 - 2008

Dans une crise financière comme celle vécue en ce moment, induisant des incertitudes quant à la solidité d'un des plus grands consommateurs de pétrole au monde, les ?tats-Unis, il est indispensable de revoir sa politique de risque de commercialisation du pétrole brut et des autres produits énergétiques. Si la demande ralentit considérablement, il faut que Sonatrach soit prémunie contre une baisse inévitable des prix, voire tirer profit de cette situation. Dans le cas contraire, où les prix s'envolent, il serait plus judicieux de ne pas être à contre-courant par rapport au marché. Cette politique est l'essence même de l'activité de la direction Risk management. C'est la conclusion à laquelle est arrivée Mlle Bouchra Benyelles, cadre d'études technico-commerciales à Sonatrach, au cours des 8es journées scientifiques et techniques organisées par Sonatrach récemment à Alger. Une chose est certaine, le baril de pétrole compris entre 70 et 90 dollars constituait un prix “correct”, a estimé, pour rappel, le Premier ministre du Qatar, Cheikh Hamad ben Jassem Ben Jabr Al-Thani. “Le niveau des prix qui nous semble juste est de 70 à 90 dollars”, a-t-il déclaré à la presse au terme de ses entretiens avec son homologue britannique, Gordon Brown, qui était en tournée dans la région du Golfe. Le responsable qatari a ajouté : “nous aimerions pouvoir fixer le prix, mais nous sommes sur un marché. Des prix élevés affectent l'économie et des prix bas affectent l'économie, donc il est très important de penser à des montants qui profitent à tous.” M. Chakib Khelil, ministre de l'?nergie et des Mines et président en exercice de l'Opep, est le premier à avoir annoncé un tel niveau des prix qu'il juge raisonnable, d'ailleurs, et il l'a rappelé à plusieurs reprises dans de nombreuses occasions. Le Premier ministre britannique qui a, faut-il le rappeler, effectué déjà une tournée de quatre jours dans le Golfe, avait émis le souhait d'un marché pétrolier plus stable, pour aider à une reprise de la croissance mondiale. “De nos jours, pour une entreprise de l'envergure de Sonatrach, il devient impératif de prendre en considération certains éléments dans la gestion de son risque commercial”, relèvera Mlle Benyelles. En effet, les prix du pétrole ne dépendent plus uniquement des facteurs fondamentaux (offre et demande, géopolitique...), mais plutôt d'un mécanisme devenant de plus en plus complexe, comprenant le dollar, certains indices boursiers et surtout la part de spéculation sur le pétrole. Il est donc primordial, souligne-t-elle, d'identifier ces liens, les définir et ainsi identifier et maîtriser les risques devenus inhérents à l'activité même de commercialisation du pétrole. Pour ce cadre, il est difficile d'énumérer les risques détaillés auxquels peut être exposée Sonatrach en tant que producteur de matières énergétiques. Il serait plus judicieux, selon elle, de mettre l'accent sur certains aspects qui sont les points de départ de ces risques. “Outre le risque de prix qui dépend directement de l'offre et de la demande de physique, il y a le risque géopolitique. Les produits énergétiques peuvent être utilisés comme des moyens de pression politique (la situation iranienne, conflit permanent entre le Venezuela et les USA, etc.). Ces tensions provoquent des incertitudes sur le marché physique, et de surcroît une frilosité palpable sur les marchés papiers”, indiquera Bouchra Benyelles. Le risque de volatilité est également important dans la mesure où dans un marché tendu, les mouvements de prix peuvent être très amples et ainsi exposer Sonatrach à un risque de non-exécution ponctuel. Le risque de volatilité induit directement le risque de liquidité. Ce risque apparaît lorsqu'il n'y a pas assez d'intervenants sur les marchés papiers pour faire face à la demande. Malgré leur côté néfaste, les spéculateurs sont les principaux opérateurs à assurer cette liquidité.
Badreddine KHRIS

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