Des dizaines de logements sociaux participatifs attribués à Sétif ne sont toujours pas habitables. En effet, des bénéficiaires de ces logements, notamment ceux situés à la cité des 1 006-Logements, soit les fameux 40 et 50 logements, nous ont contacté pour dénoncer le mutisme du promoteur, à savoir l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Sétif, qui reste, selon eux, les bras croisés malgré les correspondances adressées au premier responsable de l'office. Les entreprises réalisatrices, des sous-traitants, ont quitté les chantiers sans pour autant terminer les travaux, à savoir la colonne montante du gaz naturel, l'éclairage public et le bitumage de la route qui longe les bâtiments, sans parler des espaces verts et des aires de jeux. “Nous avons payé le promoteur rubis sur l'ongle, et cela fait plus de deux mois que nous occupons nos logements sans voir le sous-traitant terminer les travaux. Nous ne comprenons pas, ce dernier et l'OPGI se jettent la balle et nous ne savons plus à quel saint nous vouer”, nous a déclaré Hocine, un bénéficiaire à la cité des 40 logements sociaux participatifs. “Ce projet a accusé un retard de plus de deux ans, il date de 2004 et les logements n'ont été livrés aux souscripteurs qu'au mois de juin passé, mais dans quel état ! C'est un chantier, ils sont inhabitables, allez les voir”, renchérit un autre bénéficiaire. Le président de l'association du quartier interpelle les autorités compétentes à intervenir pour mettre fin à cette situation harassante qui perdure et qui pénalise les habitants de la cité. “Le mois de ramadan est dans quelques semaines, après c'est l'hiver et nous n'avons pas toujours le gaz, cela nous inquiète”, nous a déclaré le président de l'association du quartier. F. Senoussaoui