Forte d'une délégation de 35 personnes dont 23 joueurs, l'Entente de Sétif est arrivée tard dans la journée de dimanche dans le pays du Cèdre par le vol direct Alger-Beyrouth. Après trois heures et demie de vol, l'appareil atterrit sur le tarmac de l'aéroport international de Beyrouth très éclairé et fortement animé en cette heure tardive. ? la surprise générale, la délégation sétifienne s'est retrouvée seule, un seul représentant du club El Ansar et un journaliste d'un quotidien local étaient à l'accueil. Il n'y avait ni président, ni représentant de la fédération libanaise de football. “Pourtant, chez nous on leur a réservé un accueil des plus chaleureux. Regardez comment ils nous ont reçu, c'est vraiment désolant”, s'insurge un dirigeant sétifien. M. Laoudj Lounès, conseiller de l'ambassadeur algérien était sur place. Les membres de la délégation ont rejoint l'hôtel Safir, situé en plein centre-ville, où règne paradoxalement un calme olympien. M. Rachid Larroug, secrétaire général du club, avait préparé l'arrivée de l'équipe. Chaque joueur a reçu une note dans laquelle sont mentionnés le programme des entraînements, les heures de prière, le plan de situation de l'hôtel et d'autres consignes pour éviter aux joueurs des tracasseries. ? minuit passée, les joueurs ont rejoint leur chambre pour un bon sommeil réparateur. Le coach Aït Djoudi donne rendez-vous à ses poulains le lendemain pour la première séance d'entraînement. Rendez-vous donc pour hier matin au stade pas loin de l'hôtel où logent les joueurs pour une petite séance de décrassage à laquelle ont pris part tous les joueurs dans une très bonne ambiance. ? noter que le temps est très clément à Beyrouth, la température avoisine les 23° durant la journée. Le décalage horaire est d'une heure entre le Liban et Alger. Aït Djoudi a programmé, hier soir, une autre séance d'entraînement à 19 h au même stade. Le président Abdelhakim Serrar devait prendre le même vol que les joueurs, mais pour des raisons personnelles, il n'a pu le faire. “Je serai avec mes joueurs dès demain. Je n'ai pas pu me déplacer avec eux, car j'avais des affaires à régler”, nous dit-il. R. A.