C'est surtout la vieille ville du chef-lieu ou place d'Armes, qui comporte le plus d'habitations susceptibles d'être démolies. Certaines d'entre elles, datant de plus de deux siècles, sont sur le point de s'écrouler mais, malheureusement, leurs occupants, n'ayant pas où aller, préfèrent rester sur place avec leurs familles risquant leur vie à chaque instant. Une vaste opération d'expertise du vieux bâti de Annaba sera prochainement lancée par le CTC-Est, qui a été retenu, pour effectuer cette opération d'envergure et qui va concerner tous les anciens immeubles et bâtisses du chef-lieu, dont la majorité date du XIXe siècle. Pour une enveloppe de 56,6 millions de centimes, versés en août dernier par le ministère de l'Habitat, cette opération durera, selon les estimations du directeur de l'urbanisme, environ une année. Aussi, ce sont pas moins de 8 700 bâtisses concernées par cette expertise qui aboutira sur des conclusions qui vont déterminer leur sort, soit la réhabilitation, soit la démolition. Ainsi, les quartiers comme la Colonne, l'Usine à gaz, Didouche-Mourad, ou le centre-ville seront passés au peigne fin par les spécialistes du CTC. C'est surtout la vieille ville du chef-lieu ou place d'Armes, qui comporte le plus d'habitations susceptibles d'être démolies, certaines d'entre elles, datant de plus de deux siècles, sont sur le point de s'écrouler, mais malheureusement, leurs occupants, n'ayant où aller faute de solution alternative, préfèrent rester sur place avec leurs familles, risquant leur vie à chaque instant. L'ex-directeur de l'Ocrava, Mr Karim Khélifa avait fait un gros travail d'expertise des vieux quartiers, tirant la sonnette d'alarme pour les habitations représentant un réel danger pour leurs occupants, sans que la commune ne prenne des initiatives pour trouver des solutions, en attendant le relogement de ces familles, qui paient, chaque hiver, un lourd tribut en vies humaines, lors de l'écroulement de leurs maisons, comme ce fut le cas l'an dernier. Ajoutons que les maisons de style colonial qui entourent le cœur de la ville, le cours de la Révolution, sont elles aussi concernées par cette expertise. La majorité de ces bâtisses appartiennent au privé qui a refusé de réhabiliter ses biens sous prétexte que les travaux coûteraient trop cher, préférant laisser cette responsabilité à la commune qui, elle aussi, n'était pas en mesure de faire face aux dépenses qu'exige la réhabilitation de ces immeubles loués pour la plupart à des prix de location particulièrement élevés. Hafiza M.