Une première enveloppe de 56,6 millions de dinars a été octroyée dernièrement par le ministère de l'Habitat à la DUC de Annaba pour le financement d'une étude d'expertise du vieux bâti de la ville, qui va concerner les anciens quartiers de la cité tels que la Colonne, la cité Auzas, Béni M'haffeur, Oued Deheb, etc. Un avis d'appel d'offres devrait être lancé dans quelques jours pour le choix de l'entreprise qui sera chargée d'effectuer lesdits travaux. Parmi les secteurs concernés par cette réhabilitation, c'est le quartier mauresque de la Vieille-ville (ou place d'Armes) qui vient en tête par la vétusté de ses bâtisses, dont certaines, datant de l'époque turque, s'écroulent à chaque hiver sur leurs habitants, tandis que beaucoup d'autres sont dans un état jugé dangereux pour leurs occupants, selon les expertises effectuées régulièrement par les services de l'Ocrawa, rattachés à l'APC. N'ayant où aller, ces habitants ont décidé de rester dans leurs vieux murs au péril de leur vie. Aussi, la remise en état du vieux bâti de Annaba, que le département de Nourredine Moussa vient d'inscrire dans son programme de réhabilitation nationale, est jugée comme une des priorités par la commune de Annaba, qui n'a jamais eu les moyens d'entamer les travaux, ni de trouver des solutions pour le relogement des personnes occupant ces vieux immeubles, surtout de la place d'Armes, malgré les plaintes des habitants concernés. Hafiza M.