Hocine Metref a décidé de mettre un terme à son aventure avec le club français de DFCO. Il a résilié hier à l'amiable son contrat avec Dijon. Dans cet entretien, l'ex-joueur de l'USM Alger explique les raisons de son départ. Il révèle, en outre, sa décision de rentrer en Algérie et d'évoluer dans un club ambitieux pour une période de six mois seulement dans la mesure où il compte décrocher un bon contrat en Europe, la saison prochaine. Liberté : On apprend que vous avez décidé de résilier votre contrat avec le FC Dijon. Confirmez-vous cette information ? Hocine Metref: Effectivement, je viens de résilier mon contrat avec le DFCO. Tout a été réglé aujourd'hui (ndlr/ hier). J'ai rencontré les responsables de Dijon avec lesquels je me suis mis d'accord sur une résiliation de contrat à l'amiable. Il faut préciser que c'est moi qui ai demandé à ce que je sois libéré au mercato, les dirigeants dijonnais ont fait des pieds et des mains pour me faire changer d'avis. Ma décision était irrévocable. Je dois d'ailleurs animer ce soir (ndlr/ hier) une conférence de presse pour annoncer mon départ. Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à quitter Dijon ? C'est simple : je ne pouvais plus supporter ma situation. Pour ne rien vous cacher, j'avais du mal à accepter mon statut de remplaçant au sein de l'équipe. Ma patience a des limites, je ne pouvais plus attendre. Et c'est la raison pour laquelle j'ai pris la décision de partir car, au train où vont les choses, j'ai peur de briser ma carrière. D'ailleurs, avant de rencontrer les dirigeants de DFCO, j'ai discuté avec l'entraîneur Faruk Hadzibegic pour clarifier ma situation. Je lui ai fait comprendre que du moment que je n'ai pas eu un temps de jeu suffisant, il serait préférable pour moi de monnayer mon talent ailleurs. En toute modestie, j'aurais pu facilement décrocher un statut de titulaire compte tenu que le DFCO souffre d'un problème sur le couloir gauche. On aurait pu m'accorder une chance pour prouver ce dont je suis capable, malheureusement les choses ont mal tourné pour moi. C'était évident : il fallait faire un choix au risque de compliquer davantage ma situation. N'allez-vous pas regretter d'avoir pris une telle décision ? Pas du tout. Je suis convaincu de mon choix. Vous savez, en venant à Dijon, je caressais le rêve de retrouver l'équipe nationale, mais compte tenu que je ne joue pas avec le DFCO, c'était évident que M. Saâdane ne pensera jamais à moi. D'ailleurs, il a à maintes fois déclaré que seuls les joueurs titulaires indiscutables dans leur club seront convoqués. Et du moment que je n'ai pas pu m'imposer dans mon équipe, il est évident que je ne fasse pas partie des plans du sélectionneur national. Lorsque je vois des joueurs locaux comme Hemani, Seguer, Abdesslam, Djediat, pour ne citer que ceux-là, sont retenus en équipe nationale, je peux vous dire que le mieux pour moi est de rentrer au pays. On comprend par là que vous allez faire votre come-back dans le championnat algérien ? Oui. Après mûre réflexion, je me suis dit qu'il est préférable pour moi de revenir au pays et de jouer au profit d'un club ambitieux pour une période de six mois seulement. Cela va me permettre d'avoir un temps de jeu suffisant. Du coup, j'aurais l'opportunité de repartir en Europe la saison prochaine. Donc, votre retour à l'USMA est possible ? (Il observe un moment de silence). Tout est possible, mais je peux vous dire que je n'ai rien encore décidé pour le moment. Je préfère étudier minutieusement toutes les propositions avant de faire mon choix. N. T.