Quatre syndicats de l'éducation (Satef, SNTE, Snapap, FNTE) ont signé, hier, avec le ministère de tutelle un communiqué commun, suite à une rencontre au cours de laquelle la situation socioprofessionnelle du secteur est passée en revue par les deux parties. La rencontre a débuté par l'intervention du ministre Boubekeur Benbouzid, qui a fait un rappel sur le statut particulier et les multiples étapes qu'il a connues, avant d'atterrir à la Fonction publique. À ce sujet, souligne le communiqué commun, le ministre a réaffirmé sa disponibilité à ouvrir le dossier des primes et indemnités, une des revendications permanentes des syndicats. Mais une fois que tous les statuts particuliers de différents secteurs relevant de la Fonction publique seront finalisés. Dans leurs interventions, les représentants syndicaux ont réaffirmé leur attachement aux revendications socioprofessionnelles des travailleurs de l'éducation. Ils ont aussi insisté pour être associés en tant que partenaire social, lors de la discussion sur le système des primes et indemnités. Par ailleurs, le communiqué fait état de la “satisfaction” des syndicats signataires quant à la démarche du ministère de l'Education. Ce qui est considéré, selon eux, comme la concrétisation effective du pluralisme syndical. Ces syndicats ont demandé au ministre d'instruire les directeurs des écoles à suivre la même démarche de dialogue et de concertation. Enfin, les quatre syndicats dégagent leur responsabilité quant à toute action de protestation “en cette période sensible, particulièrement la prochaine élection présidentielle”. La signature de cet accord intervient, alors que la Coordination syndicale a annoncé une grève pour le 13 décembre prochain. La SNTE, qui faisait partie de cette coordination, a quitté cette dernière, l'accusant d'avoir des objectifs politiques. O. Ouali