Les parents d'élèves de la localité frontalière de Zerriga, une petite localité relevant du chef-lieu de commune de Maghnia dans la wilaya de Tlemcen, reviennent encore une fois à la charge pour dénoncer l'indifférence et le laxisme de l'administration locale qui refuse, à ce jour, de prendre en considération leurs doléances. En effet,les misères rencontrées au quotidien par les habitants de ce village, rappelons-le, ne se limitent pas seulement au problème du chômage, à l'état de la route ou à celui de l'éclairage public inexistant, mais aussi à d'autres problèmes autrement plus contraignants qui ont fait sortir encore une fois les habitants hors de leurs gonds. Ces problèmes, qui perdurent, concernent l'allocation de 3 000 DA que les écoliers n'ont pas encore perçue et celui du transport scolaire toujours inexistant.“L'administration locale refuse de prendre en charge nos doléances”, s'indignent les parents d'élèves de cette localité. À titre de rappel, signalons que faute de transport scolaire, les habitants de Zerriga ont été obligés d'inscrire leurs enfants dans la localité frontalière de Mghagha relevant de la commune de Souani dans la daïra de Bab El Assa, alors qu'ils résident dans la localité de Zerriga dépendant du chef-lieu de commune de Maghnia. “Jusqu'à l'année dernière, nous avons toujours perçu cette allocation au niveau de la commune de Souani mais, cette année, elle nous a été refusée par l'APC et la daïra sous prétexte que nous relevons de Maghnia. Nous nous sommes alors adressé aux autorités locales de la ville de Maghnia, mais là aussi nous avons trouvé porte close. L'on nous a conseillé de faire un changement de résidence si nous voulions percevoir cette allocation. Si nous avons été obligés d'inscrire nos enfants dans la daïra de Bab El Assa, c'est parce la commune de Maghnia refuse de doter nos écoles d'un bus scolaire. Nous endurons au quotidien un véritable calvaire. La plupart de nos enfants ont dû quitter les bancs de l'école faute de moyens de transport. Nous ne savons vraiment plus quoi faire ni à qui nous adresser”,déplorent les citoyens. ALI MOUSSA