Les membres de la famille Aït-Ali résidant dans un immeuble sis 4, rue Salah Razdi, du côté du Sacré-Cœur, ont été arrachés de leurs lits par un bruit assourdissant en plein milieu de la nuit. Voilà, ce qu'ils craignaient qu'il arrive vient de se produire. Une bonne partie du plafond de cette chambre vient de s'effondrer. De gros morceaux de béton et des bouts de barre de fer -ceux de la ceinture certainement- se séparent de l'ensemble bétonné d'un plafond qui n'a pas pu résister au poids des années mais surtout aux infiltrations d'eaux pluviales à travers la terrasse. Celle-ci se trouve dans un état de délabrement dangereux. Dieu merci, la famille Aït-Ali a pris la décision d'abandonner la chambre en question. Dieu merci, il n'y a pas eu de blessés. Khalti Djouher, 91 ans, propriétaire du logement, ne veut pas le délaisser ou le laisser se dégrader. S'adressant à tout responsable concerné, elle demande de l'aide pour que les parties endommagées de son appartement soient restaurées et confortées avant qu'un malheur n'arrive. Pourtant, le fils a déjà sollicité les autorités pour attirer leur attention sur la détérioration de la terrasse. Depuis 2004, il a envoyé des correspondances aux instances concernées. Ainsi, le wali d'Alger, la wali délégué d'Alger Centre, le DG de l'OPGI de Hussein Dey, sont les divers destinataires de la lettre. Depuis quelques années, “Outre les grosses fissures qui ont ciblé les murs au lendemain du séisme de 2003, des infiltrations d'eau de plus en plus importantes inondent mon logement dans toute sa superficie. Et l'état de délabrement très avancé nécessite en urgence des travaux de réaménagement”, lit-on dans les correspondances. Cependant, les différentes sollicitations sont restées lettre morte. Point de réponse aux doléances si ce n'est la venue d'un représentant des services techniques de l'APC d'Alger Centre pour constater les dégâts. Depuis, personne n'est venu réparer le préjudice. B. K.