On ne le répétera jamais assez. Certains immeubles de la capitale présentent un réel danger pour les habitants, et les administrations locales ne font rien pour faire éviter les catastrophes. Au n°4 de la rue Mulhouse, 5 familles du dernier étage bravent le danger venant du ciel. Les plafonds des appartements sont, depuis un certain temps, en train d'éclater en gros morceaux pour atterrir sur le sol. Tout récemment, la famille Belayad a été réveillée en pleine nuit par la chute d'un bloc venant du plafond du salon. Fort heureusement, cette pièce n'était pas occupée, mais les meubles ont été sérieusement endommagés. La même situation est constatée chez les voisins où en peut voir des trous béants au plafond des chambres et même aux murs. Les résidants vivent dans la crainte, sachant qu'un accident peut arriver à tout moment de la journée ou de la nuit. La terrasse de cet immeuble menace de perdre ses bordures où plusieurs fissures sont apparentes. Les locataires n'hésitent pas à faire endosser la responsabilité, en cas de malheur, à l'Opgi de Hussein Dey. L'APC d'Alger-centre avait déjà avisé, en janvier 2004, cet office suite à l'enquête effectuée auprès des familles Belayad et Ahsane. En effet, des infiltrations d'eaux pluviales par la terrasse, des fissures profondes des cloisons, une étanchéité défectueuse, l'effondrement d'une partie du plafond et la fissuration des murs intérieurs et extérieurs ont été constatés. Actuellement, les choses ont empiré et il serait temps d'y remédier avant qu'il n'y ait mort d'homme.