Les très fortes précipitations et les bourrasques de vent qui se sont abattues ces derniers jours sur Oran ont été à l'origine de plusieurs effondrements partiels de vieilles bâtisses, et ce, dans plusieurs quartiers de la ville. Si pour l'heure, ce ne sont que des dégâts matériels qui sont enregistrés, contrairement à la semaine passée où une femme et son jeune enfant sont décédés, le phénomène le plus grave qui a été enregistré hier est la chute d'un énorme bloc de pierre sur la corniche oranaise. Ce bloc de pierre, qui s'est détaché des flancs de la montagne, rendu instable par l'écoulement des eaux de pluie, a fini sa chute sur la route ; fort heureusement, la circulation automobile y a été totalement interdite. Pour rappel, ce vendredi, les autorités locales ont décidé de fermer totalement la circulation tout le long de la corniche oranaise, suite au risque d'effondrement du tunnel de la pêcherie où des fissures et des déformations sont apparues ces jours derniers. Devant le risque de voir cette structure, qui date des années 1940, s'affaisser et de l'importance du danger pour les usagers résidant dans les communes de la corniche, aucun véhicule n'est autorisé à y circuler. Cela a provoqué la colère des habitants qui subissent depuis le diktat des transporteurs, obligés d'emprunter la route de la corniche supérieure étroite et peu sécurisée. Il faudra plus d'un mois pour qu'une situation normale soit rétablie. Pourtant, des travaux de confortement des falaises et des flancs de la montagne face au port et sur une partie de la corniche avaient été entrepris pour éviter justement que des blocs de pierre ne se détachent. Djamila L.