Faisant sienne la priorité de lutte contre la drogue dans l'une des circonscriptions les plus concentrées en densité humaine, la sûreté de daïra de Bab El-Oued a pu élucider en un temps record trois affaires de drogue et saisi près de 4 kg de résine de cannabis. La première affaire a été opérée à la rue Khaled-Dekkar où, agissant sur renseignements, les éléments de la section de police judiciaire ont cueilli le nommé K. A. (21 ans) dans la cage d'escalier en possession de 1,6 kg de résine de cannabis dans un sachet. Arrêté, le mis en cause a été présenté le lendemain devant le procureur de la République qui l'a placé sous mandat de dépôt. La deuxième affaire a été traitée à la rue Brahim-Raïs dans la commune de Oued Koriche. Agissant avec célérité sur renseignement, les éléments de la PJ ont investi, après l'autorisation d'usage, le domicile de D. B. (33 ans), repris de justice, où ils ont découvert 2,2 kg de résine de cannabis. Présenté au parquet, ce dernier a été mis sous mandat de dépôt. Dans une troisième affaire, lors d'une perquisition au 32 rue N'fissa à La Casbah, les éléments de la PJ ont saisi 192 g de résine de cannabis. Le mis en cause D. M. (35 ans) a été présenté au parquet et placé sous mandat de dépôt. Par ailleurs, les éléments de la même section ont élucidé un homicide volontaire avec préméditation qui a eu lieu dans le courant du mois dernier à La Casbah. Alertés par un appel téléphonique de la présence d'un homme gisant sur la chaussée au niveau de la rue N'fissa, les policiers dépêchés sur place ont identifié la victime A. M. (24 ans) fonctionnaire de la Protection civile et qui décédera lors de son transfert à l'hôpital. Le corps portait des coups de couteau au niveau de la poitrine. Les investigations entamées de suite ont permis d'identifier l'auteur Z. A. (21 ans) qui a été arrêté le lendemain en son domicile dans le même quartier. L'arme du crime, un couteau portant encore des traces de sang, a été retrouvée cachée dans un coin de la cage d'escalier.Présenté devant le procureur de la République, le mis en cause a été écroué. Quant au mobile du crime il semblerait qu'il s'agit d'un acte de vengeance puisque la victime et l'auteur habitaient le même quartier. A. F.