Liberté : Un retour après six ans d'absence. Qu'est-ce que cela vous procure ? Mehdaoui : Le Widad est un club que j'ai toujours porté dans mon cœur. Il fait partie de ma vie. Même quand j'étais hors de Ténès, je ne cessai de suivre son parcours en championnat et de conseiller les dirigeants quand cela m'était demandé. Pourtant, il paraît que vous avez reçu des offres d'autres clubs ? Effectivement, mais avec Tlemcen les contacts ont été plus réguliers et bien avancés. Aussi je dois souligner l'assistance de plusieurs de mes amis de Ténès qui ont tenu à me voir retourner au bercail. C'est en quelque sorte l'appel du cœur. Peut-on connaître vos priorités et les objectifs que vous vous êtes fixés avec les dirigeants ? Ecoutez, depuis plusieurs saisons le club a connu beaucoup de problèmes et des turbulences. La priorité aujourd'hui est de stabiliser le groupe et mettre en place une équipe compétitive et de haut niveau. Pour ce qui est des objectifs, je pense qu'un club comme le WAT ne peut jouer que les premiers rôles. Et si on parlait de l'effectif et du volet recrutement… Pour ce volet, je dirais que je dispose d'un effectif composé de 38 éléments. J'estime par là que c'est un peu trop, on ne peut pas travailler avec tout le monde. Je vais arrêter un effectif de 25 joueurs. Pour le recrutement, je dirais que les dirigeants sont en contacts avancés avec des joueurs du centre du pays et deux Africains, l'un du Cameroun et le second du Burkina Faso. Donc, on peut dire que Mehdaoui est parti pour une nouvelle aventure avec le Widad ? Effectivement, nous allons reprendre le travail le 14 juin et là, ce sera le début d'une saison qui, j'espère, sera jalonnée de succès et de réussite et de refaire du WAT un grand club. K. B.