Promesse-clé Le logement, véritable casse-tête chinois aussi bien des pouvoirs publics que du citoyen algériens, demeure un des produits les plus demandés et les plus convoités. Le supplément économique de Liberté, dans ce nouveau numéro, revient sur cette épineuse question, notamment sur les multiples formules d'accès au logement, les missions des intervenants tels que les OPGI, les EPLF l'AADL, etc. Il est également fait état du programme de un million de logements prévu avant la fin 2009, promesse chère au président de la République qui a voulu ainsi relever un des plus importants et ô combien risqués défis. Noureddine Moussa, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, affiche son optimisme quant aux acquis comptabilisés dans son secteur et remet certaines pendules à l'heure s'agissant des missions et des objectifs assignés aux acteurs publics devant participer à la viabilisation et surtout à la démocratisation du logement. Dans ce tableau, où la construction tous azimuts est enrichie par des mécanismes financiers soigneusement adaptés aux pouvoirs d'achat des uns et des autres, la démolition inéluctable de certains sites classés “vieux bâti à risque” s'invite dans le décor pour rappeler, encore une fois, la difficulté de la mission qui incombe aux gestionnaires de ce secteur. Comment contenir la demande et réussir à offrir des logements en qualité et nombre suffisants et comment permettre au plus grand nombre d'accéder au logement dans des délais d'attente raisonnables ? Les réponses que tentent d'y apporter les pouvoirs publics sont d'ordre technique en faisant appel à des sociétés étrangères pour le volet réalisation et, d'autre part, d'un point de vue réglementaire, il s'agit de reconquérir le gisement du locatif par la mise en place d'instruments juridiques à même de sécuriser le marché. C'est un travail de longue haleine car il s'agit de rattraper le temps perdu et de tenter d'absorber une bonne partie de la demande accumulée. L'œuvre, il est vrai, a commencé pour “loger” l'espoir dans le cœur de ces milliers de demandeurs dont l'attente n'a que trop duré. Et si la volonté politique existe à travers les engagements du chef de l'Etat, les ressources financières mobilisées à cette fin sont un autre argument qui devrait exclure toute faille et tout retard. A. A. LIRE TOUT LE DOSSIER EN CLIQUANT ICI