Après le cérémonial de l'inauguration, qui s'est tenu lundi soir, en présence des officiels, notamment le secrétaire d'Etat chargé de l'information, Azzedine Mihoubi, le directeur de la Radio algérienne, Toufik Khelladi, le directeur de l'ENTV, Abdelkader Oulmi, ainsi que le wali de Béchar, M. Mechri, et les autorités locales, le festival a enfin pu entrer dans le vif du sujet, hier. À noter, comme souvent dans toutes les cérémonies d'ouverture, ces petits couacs qui font le charme des festivals, notamment l'animatrice qui a appelé à deux reprises Azzedine Mihoubi “Zinedine”, mais l'animation musicale et le dîner copieux ont su détendre l'atmosphère. Hier, le festival a été entamé par une projection spéciale dédiée à Gillo Pontecorvo, de Mario Canale et Rosa Morri. Le documentaire de 90 minutes revient sur la vie et le parcours du cinéaste italien qui a une place particulière dans le cœur de tous les Algériens, et à qui l'Algérie doit un de ses chefs-d'œuvre cinématographique, La Bataille d'Alger. Pontecorvo est assez disert dans le film et son épouse, Maria-Adela Pontecorvo, invitée du festival et présente pour la projection, a estimé que “ce documentaire est assez juste dans son propos, et Gillo parle dans le documentaire, car il a été réalisé avant sa mort”. La compétition a démarré tout de suite après, avec sept films de différentes nationalités, notamment Gentleman du Libanais Talal Khoury, E Finita la commedia du Belge Jean-Julien Collette ou encore Essket de la Tunisienne Faten Hafnaoui. Un concert devait enfin se tenir hier soir, animé par le jeune groupe de slam Slamyka. Que du bonheur ! S. KH.