À quelques heures du coup d'envoi de la deuxième édition du Taghit d'or du court métrage, devenue internationale cette année, et qui se tient du 15 au 20 décembre prochain, la tension est à son comble et les organisateurs s'activent afin de régler les derniers détails. La cérémonie devait se tenir dans un site à quelques mètres de l'hôtel où seront logés les participants. Le festival a annoncé la présence de 150 participants. Or, ils ne seront que 92 festivaliers, entre réalisateurs, acteurs et professionnels du 7e art, venus de 14 pays, à animer ce rassemblement cinématographique dédié au court métrage. En présence du ministre délégué chargé de l'Information, Azzedine Mihoubi, du nouveau directeur de l'ENTV, Abdelkader Oulmi, du directeur, fraîchement nommé, de la Radio algérienne, Toufik Khelladi, et des autorités locales de la wilaya de Béchar, la cérémonie d'ouverture devrait se tenir dans une kheïma installée au pied d'une dune et être animée par des troupes folkloriques en première partie de soirée. Celles-ci céderont leur place à la troupe El-Aamma qui revisitera pour l'occasion, plusieurs standards de la région. Il avait été annoncé lors de la conférence de presse du festival, il y a quelques semaines, la projection d'un film fait par un jeune de la région et que le Taghit d'or a produit. Dans tous les festivals de cinéma du monde, l'ouverture se fait par un film. Pas à Taghit et pas pour cette fois… la musique adoucit les mœurs et attire plus de monde ! C'est aujourd'hui que démarrera la compétition officielle et que les choses sérieuses commencent avec 26 films en compétition. Le jury, présidé par la réalisatrice tunisienne Selma Bekkar, entamera effectivement son travail. Notons également que l'Algérie sera représentée dans ce festival par 4 courts métrages, notamment Sektou (ils se sont tus) de Khaled Benaïssa ou Nahla (l'abeille) de Mounès Khemmar. S. KH.