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Pragmatisme et réalisme
Plan de développement-investissement
Publié dans Liberté le 18 - 12 - 2008

La capacité nationale à faire preuve de pragmatisme aura été démontrée à travers la mise en œuvre du plan de développement 2005-2009, notamment dans les domaines de l'habitat et des axes routiers, cependant que demeurent les pierres d'achoppement que sont la relance industrielle, le partenariat et l'investissement direct étranger.
En matière de prospective, de dire que l'on n'aurait pas mieux fait que ce plan de développement 2005-2009, dans son application et ses prolongements, compte tenu d'une crise économique internationale dont on ignore les répercussions à tous les échelons planétaires. Le plan de développement, tel que précité doit perpétuer l'activité de secteurs publics d'investissement dont il faudrait, néanmoins, s'assurer qu'ils bénéficieront, toujours plus, à des entreprises nationales de tous niveau et qualification avec ce que cela sous-tend de préservation et création d'emplois nouveaux et plus ou moins durables.
Au départ, à travers ce plan, il y avait donc comme l'amorce d'une transformation du paysage économique algérien, mais pas du tout aussi facile qu'on viendrait à le supposer, du fait que cette même transformation s'est inscrite dans une perspective libérale tendant à l'adapter au contexte économique prévalant à l'échelle internationale, cependant que se heurtant aux conceptions, réflexes et comportements hérités de l'ère dite socialiste… Partant, aujourd'hui, face aux défis intérieurs et de ceux devant découler d'une récession internationale, il faut convenir que beaucoup ignorent tout du libéralisme économique et de ce que celui-ci implique comme autres règles de travail que celles jusque-là établies; notamment en termes de performance, de productivité, de souplesse dans la politique de l'emploi; autant de facteurs d'appréciation allant de pair avec la projection libérale et auxquels le marché de l'emploi algérien doit s'adapter afin de rassurer tout autant les chefs d'entreprise nationaux que les partenaires et investisseurs potentiels très sensibles à ce genre de question. Dans le présent contexte économique national et international, il convient d'admettre qu'appréhender et projeter demain implique une analyse sur hier. Ainsi, réalisme politique et économique devant prévaloir, de savoir qu'il avait été admis, il y a plus de 30 ans, que l'ensemble des entreprises du secteur industriel ne tournait, a contrario des ambitieux plans de développement de l'époque, qu'à 30% de leurs capacités ; constat ne s'étant pas amélioré au fil des ans et ayant mené à cette obligation de privatiser aux fins de sauver des emplois autant que faire se peut et ne pas accentuer la réduction des productions nationales. De même, y a-t-il lieu de considérer que les lourdeurs bureaucratiques, lenteurs des processus administratifs et autres inadaptations bancaires auront servi quelque peu les ennemis de la privatisation et de l'ouverture au libéralisme, sans qu'ils n'apportent, pour autant, de réponses constructives en faveur du développement économique et social national. Et d'avoir été retardé pour de multiples raisons n'aura pas permis, pour autant, d'envisager une autre issue que la privatisation partielle ou totale d'entreprises publiques menacées inéluctablement de disparition si elles venaient à demeurer dans leur présente situation ; encore que cela n'apparaît pas aussi simple au vu du peu d'empressement à trouver repreneur.
Double bilan, donc, à établir ; l'un relatif au plan national de développement quasiment mené à terme, et dont il s'agit d'assurer une continuité constructive dans un sens d'intérêt public et national, l'autre consistant à réexaminer le dossier privatisation, ainsi que ceux du partenariat étranger et des investissements directs étrangers (IDE). Plus loin que le plan national de développement 2005-2009, dont le déroulement est clairement tracé, de même que son extension dans le temps, la question de privatisation a amené à prendre conscience de ce que vaut, réellement et actuellement, notre outil de production, ainsi offert à la reprise par des capitaux privés, tandis que sur un second plan viennent à s'interposer les questions de la préservation de l'emploi, de la qualité et de la performance de notre main-d'œuvre ; outre des débouchés pour une production immédiate et croissante sur des marchés fortement concurrentiels Aussi bien le contenu du plan de développement 2005-2009 avec ce qu'il a induit d'investissements et de participation étrangère et ce qu'il laisse sous-tendre de continuité, que la bousculade au portillon algérien de la part d'hommes d'affaires étrangers de tous horizons, intéressés par les réalités et potentialités d'un marché algérien non négligeable à de nombreux points de vue, font attendre, de la part des dirigeants des différents secteurs publics et, également de la part du patronat, des propositions et mesures à même d'assurer une assise solide à un développement économique n'en étant qu'à ses débuts et qu'il s'agit de rendre durable.
Plus précisément, en ce qui concerne la privatisation envisagée de nombre d'entreprises publiques, de remarquer qu'il n'y a pas eu d'empressement de la part d'investisseurs nationaux et encore moins étrangers ; comme quoi il ne s'agit pas de décider de privatiser des entreprises pour sauver l'outil de production et les emplois y afférents, faut-il, encore, trouver preneur. Et sur ce dernier point de remarquer que les politiciens, spécialistes de l'agitation et opposés aux privatisations, n‘apportent, parallèlement, aucune proposition sérieuse pour le sauvetage d'entreprises moribondes et plus du tout performantes, si ce n'est de sembler exiger de l'Etat qu'il continue à garantir des salaires en injectant des fonds publics et sans contrepartie aucune.
Larbi R.Abahri


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