Dans notre édition d'hier, nous évoquions la candidature imminente aux élections de la FAF d'un “ancien député et cadre de la nation, occupant actuellement des fonctions dans les instances dirigeantes du football”. Aujourd'hui, nous pouvons dire que cette candidature est officielle puisque l'intéressé, après mûre réflexion pendant le week-end, a décidé de postuler pour le poste de président de la FAF. Il s'agit donc de M. Hadadj Hamid, 62 ans, actuellement vice-président de la Ligue nationale de football et président de la commission de discipline de la LNF. L'annonce officielle de cette première candidature pour les élections de la FAF, prévues le 23 janvier prochain, se fera dans les prochaines heures au cours d'une conférence de presse. À voir son CV, il est clair que M. Hadadj, ancien arrière-droit du racing universitaire d'Alge, représente un profil plus qu'intéressant pour diriger le sport roi en Algérie. Jugez-en : M. Hadadj, ingénieur de formation, a été pendant longtemps un gestionnaire à la compétence avérée pour avoir occupé des postes très importants, notamment celui de PDG de Saïdal. L'actuel candidat, qui a été député CNT, était nommé aussi au sein du Conseil supérieur de la magistrature. Jusqu'à aujourd'hui, il assume les fonctions de secrétaire général de l'Assemblée nationale populaire (APN). Un CV bien rempli, quoi ! et une expérience certaine à faire envier plus d'un. M. Hadadj est éligible dans la mesure où il sera le représentant de la Ligue nationale au sein de l'assemblée générale de la FAF. En effet, les statuts de la fédération accorde une place au sein de l'AG au président de Ligue nationale ou à l'un de ses représentants. Du coup, l'on déduit que M. Mecherara cédera cette place à M. Hadadj. Concernant, la liste pour le bureau fédéral, il est fort à parier qu'elle comprendra beaucoup de personnalités qui figuraient sur la liste de l'ex-candidat unique, M. Chaâbane Abdelakader. Le retrait de ce dernier s'explique donc par la candidature de M. Hadadj. Il faut rappeler à ce tire que ce dernier est un proche collaborateur du président sortant de la FAF, M. Raouraoua avec qui il entretient une relation solide depuis de longues années. Raouraoua n'a pas du reste caché, hier, son soutien à M. Hadadj qu'il a qualifié de “l'homme de la situation”. Reste à savoir maintenant si M. Hadadj sera seul dans la course ou bien sera-t-il flanqué d'autres postulants aux soutiens évidemment distincts ? S. B.