Traversant le chef-lieu de la circonscription administrative de Birtouta, la rue Ali-Bouhadja connaît chaque hiver et à chaque fois que de grosses pluies viennent à tomber le même phénomène des inondations. La route principale devient alors impraticable pour les piétons à moins de se prémunir du nécessaire pour la traverser d'un côté à l'autre. Cette situation, qui ne date pas de la dernière pluie, n'a apparemment pas l'air de gêner les responsables puisque aucune initiative n'a été prise dans le sens de régler le problème alors que les choses empirent d'année en année. Les eaux qui ne stagnaient qu'au niveau de l'entrée de la ville occupent de plus en plus de terrain pour s'étendre jusqu'au centre et se prolonger à la sortie vers l'autoroute. Tout comme les habitants de cette localité, située sur l'un des principaux axes routiers du pays, nous nous sommes posé la question de savoir si les responsables et les élus locaux se donnaient la peine de traverser de temps en temps à pied le “cours d'eau” qui empoisonne le quotidien des citoyens, ils finiraient sans doute par trouver une solution et gagneraient en estime aux yeux des administrés et de ceux qui les ont élus. En attendant l'heureuse initiative, une compensation réjouissante pour Birtouta qui est en train de devenir un grand pôle urbain avec les programmes public locatif et social participatif. Inscrits dans le programme du Président de la République, les logements situés sur les sites de Birtouta et de Tessala El-Merdja rompent avec l'habitat du passé. D'une part un cadre urbanistique moderne avec des percées haussmanniennes comme le montre bien ce boulevard de 400 mètres de long et 60 de large, une véritable promenade ornée d'un jet d'eau et d'une série de luminaires et d'autre part, une architecture soigneusement mariée à l'introduction de matériaux de construction de grande qualité à l'image de la tuile anglaise, de la boiserie en hêtre ou encore de la dalle de sol premier choix. En somme, il y a de quoi pavoiser pour ces sites. A. F.