Le projet étude, réalisation et gestion de la station d'épuration des eaux usées urbaines de la ville d'Aïn Beïda d'un montant de 1 850 000 000 DA, confié au groupement Keppel Seghers Belgium NV- Hydrotechnique Algérie, accuse un grand retard. En effet, 14 mois après la délivrance de l'ordre de service, le 16 octobre 2007, le taux d'avancement des travaux n'est, selon la direction de l'hydraulique, qu'à 15% alors que les délais contractuels de réalisation sont de 22 mois, soit une consommation de 60% de ces délais. Selon le directeur de l'hydraulique de la wilaya, “avec le rythme actuel des travaux, le groupement ne pourra jamais être au rendez-vous”. Et d'ajouter : “C'est à partir du mois de novembre que nous avons commencé à recevoir les plans guide des ouvrages restant à réaliser.” Le groupement a été mis en demeure deux fois, la dernière le 2 octobre 2008. Il a été donné au groupement un délai, jusqu'au 31 décembre 2008, pour renforcer le chantier, remettre l'ensemble de l'étude et transmettre un nouveau planning des travaux permettant de livrer le projet dans les délais requis faute de quoi, précisera le directeur, “on prendra la décision qu'il faut avant la mi-janvier en commun accord avec le ministère de tutelle”. Signalons que la même source a précisé que la première situation pour paiement, qui sera présentée après les délais, verra l'application des pénalités de retard conformément à la réglementation en vigueur B. Nacer