Le coup d'envoi de la semaine culturelle algérienne devait être donné hier à l'Opéra du Caire avec un riche programme artistique et culturel comprenant un cocktail musical et chorégraphique reflétant la richesse du patrimoine des différentes régions du pays. Cette manifestation qu'abrite le Caire et Alexandrie traduit les liens culturels existant entre l'Egypte et l'Algérie, a affirmé samedi le secrétaire général du ministère égyptien de la Culture chargé des relations culturelles. La ministre algérienne de la Culture, Mme Khalida Toumi et son homologue égyptien M. Farouk Hosni devaient assister à la cérémonie d'ouverture de la semaine aux côtés d'hommes de culture des deux pays. La manifestation s'ouvrira à l'Opéra du Caire par un gala artistique comprenant un cocktail musical et chorégraphique. A cet effet, le groupe Ferda présentera un bouquet de chansons du répertoire national entre hawzi et raï. Le groupe Djamaaoui Africa animera, pour sa part, deux soirées. La première sera donnée au petit théâtre de l'Opéra du Caire, avant de se reproduire une deuxième fois à Alexandrie. Le programme de la semaine algérienne en Egypte comprend en outre des spectacles chorégraphiques donnés par le ballet national qui présentera plusieurs tableaux représentant les danses folkloriques et populaires propres à plusieurs régions du pays. Outre des soirées poétiques qui seront au rendez-vous avec la participation de plusieurs jeunes poètes, un salon du livre sera également présent à cette manifestation sous le thème “Algérie, capitale de la culture”. Le volet théâtre comporte quant à lui, une présentation de la pièce Oubliez Hérostrate réalisée par Haider Abdel Hussein. Plusieurs expositions d'arts plastique réservées aux créations artistiques des jeunes talents sont également au menu, ainsi qu'une exposition de produits artisanaux composée de bijoux d'argent, d'objets en céramique, des tapis et des broderies. Le public égyptien aura l'occasion d'apprécier six longs métrages retraçant les différentes étapes du cinéma algérien. Des films historiques sur la lutte de libération nationale et les grands sacrifices consentis par le peuple algérien pour le recouvrement de sa liberté et sa souveraineté seront ainsi projetés, dont l'Opium et le bâton adapté du roman de Mouloud Mammeri et réalisé par Ahmed Rachedi (1969) et l'épopée de Bouamama écrit par Boualem Bessayeh et réalisé par Benamar Bakhti. Le film Mascarades du réalisateur Lyès Salem sacré meilleur film de la dernière édition du festival international du Caire dans la catégorie films arabes sera également au programme de cette semaine culturelle. Outre Mascarades réalisé dans le cadre des projets de la manifestation “Algérie capitale de la culture arabe 2007”, d'autres longs métrages seront projetés à l'instar de Mel watni de Fatima Belhadj, L'Envers du miroir de la réalisatrice Nadia Cherabi-Labidi réalisés la même année et Le phare de Belkacem Hadjadj réalisé en 2004. R. C.