Ayant, assurément, eu vent des contacts permanents entre son attaquant Daoud Bouabdallah et les responsables du Mouloudia d'Oran,le président de l'ASO Chlef, Abdelkrim Medouar n'a pas tardé à riposter, sportivement parlant. Question, très certainement, de rendre la pareille à ses homologues du MCO qui ont directement touché Daoud Bouabdallah sans passer, comme le voudrait l'éthique, par sa direction, Abdelkrim Medouar a ainsi pris attache avec l'arrière central et capitaine du club d'El-Hamri, Kada Kechamli. Cette démarche de Medouar vise surtout à freiner l'élan des responsables du MCO dans leur quête d'un éventuel retour de Daoud au club qui l'a fait connaître sur la scène nationale. “Medouar sait très bien que le MCO ne laissera jamais partir son capitaine et meilleur joueur Kada Kechamli, qui plus est à Chlef. Mais s'il a inclus l'arrivée de Kechamli dans la transaction, c'est surtout pour dissuader le MCO de réclamer encore Daoud Bouabdallah”, estime d'ailleurs une source au fait de ce dossier. Dans un registre plus nécrologique, la disparition de Hadj Benhamida Bellazrag a, par ailleurs, profondément attristé la grande famille du Mouloudia, en particulier les anciens joueurs et dirigeants qui l'ont connu, aimé et côtoyé. Le regretté Bellazrag, ancien dirigeant à la popularité et à l'influence jamais contestée, s'est ainsi éteint à l'age de 81 ans, laissant derrière lui l'image d'un sage, toujours prompt à réagir en temps de crise pour réunir et réconcilier les différentes factions mouloudéennes.“C'était un pilier du MCO et un personnage incontournable qui a indéniablement marqué la vie du club. Pour nous les anciens qui l'avons bien connu, c'est une énorme perte et un jour de deuil”, soulignera, d'ailleurs, amer, l'ex-international bien connu du MCO, Hafid Belabbès qui était proche du regretté Benhamida Bellazrag. En cette douloureuse épreuve, la rédaction sportive de Liberté ne peut que se joindre, fraternellement, à la famille du défunt pour lui présenter ses condoléances les plus attristées et l'assurer de sa profonde sympathie. A. Karim