Le tribunal de Bouira a condamné à 3 ans de prison ferme et 6 000 DA d'amende T. K, une femme de ménage exerçant au niveau de la cour de Bouira et K. A, un chauffeur de taxi clandestin et Z. B., un fonctionnaire, à deux ans de prison ferme et 20 000 DA. Les faits remontent au début du mois en cours, lorsqu'il a été remarqué la disparition d'un microordinateur de l'un des bureaux de la cour de Bouira. Après dépôt de plainte du parquet et une enquête des services de police, T. K. reconnaît avoir pris le micro. Pour elle, du moment que la cour a acquis de nouveaux matériels, cet ordinateur était inutilisable. À la barre, elle reconnaît l'avoir pris sans autorisation. K. A., pour sa part, était poursuivi pour avoir caché le matériel volé. L'inculpé a affirmé avoir pris le micro pour réparation à la demande de la mise en cause qu'il connaît comme cliente. Z. B. reconnaît avoir acheté le matériel à l'inculpée, sans connaître l'origine. “Elle m'avait dit qu'elle voulait vendre le micro de son fils et je l'ai crue.” Le parquet a requis 5 ans de prison ferme contre chacun des trois inculpés. À l'annonce du verdict, les amies de la femme de ménage s'effondrent en larmes ainsi que son fils de 15 ans. Son avocat a annoncé qu'il fera appel. A. DEBBACHE