L'Agence d'amélioration et de développement du logement (AADL) a décidé de revoir la formule location-vente, que d'aucuns considèrent comme un semi échec car, à ce jour, certains projets retenus depuis 2001 n'ont pas encore été concrétisé. La nouvelle formule est déjà ficelée, a affirmé le directeur général de l'AADL, Mohamed Khebbache, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. Les nouvelles mesures seront annoncées prochainement, après la publication des textes d'application. Il a tenu, toutefois, a expliquer les grandes lignes de cette nouvelle formule qui s'appellera désormais le " promotionnel aidé qui est un mixage entre la location-vente et le logement social participatif". Le souscripteur bénéficiera ainsi d'une aide frontale de 400 000 dinars 700 000 dinars selon le revenu et d'un crédit bancaire à un taux bonifié qui varie entre 1% et 3% . Les promoteurs auront également des facilitations pour la construction des logements, et des crédits à des taux de 4% seront accordés. En attendant la mise en œuvre de cette nouvelle formule, l'AADL est tenue par la réalisation de 55 000 unités. Le DG de l'agence a souligné que sur ce programme " 46 500 logements sont déjà distribués et il ne reste que 8500 ". L'AADL compte ainsi mettre le paquet pour l'achèvement de ce programme très prochainement. " Nous commencerons à remettre les clés aux souscripteurs à partir de la fin du mois de mars 2010 ". Les sites concernés sont situés à Henraoua, Aïn Benian, Bachdjarah et Aïn Malha pour Alger, corso dans la wilaya de Boumerdes et d'autres sites à Jijel, Tlemcen et Constantine ". Le retard dans la livraison est imputé aux entreprises défaillantes dont " deux étrangères et 8 nationales entre le secteur privé et public qui ont vu leurs contrats résiliés" a-t-il précisé. Celles-ci, auront à " payer les surcouts de la réalisation comme le stipule les clauses des contrats ". Ces retards sont constatés essentiellement au niveau d'Alger et de Boumerdès, faute également de foncier. " Il nous faut 1200 hectares pour réaliser tous les projets " a-t-il dit. Pour lui, il n'est pas facile de satisfaire 380 000 souscripteurs dont 160.000 dossiers étudiés et acceptés à Alger uniquement et 25 400 ont bénéficié d'un logement . Pour ce qui est du programme des 65 000 logements transférés à la Cnep immobilier qui a suscité le mécontentement des souscripteurs à cause des retards, Mohamed Khebbache promet qu'une solution sera trouvée prochainement. A ce jour, poursuit-il, " 47.000 dossiers ont transférés à la Cnep ", ajoutant qu'il faut encore du temps pour la maturation des dossiers. Concernant le cout global du programme des 55.000 logements, il est de l'ordre de 185 milliards de dinars et sa réalisation est revenue à 80 % aux entreprises étrangères.