Par le biais de cette lettre, j'attire votre honorable attention sur la négligence judiciaire dont je fais l'objet depuis trois ans. Ma femme est décédée suite à une erreur médicale. Le mis en cause est un professeur en chirurgie exerçant à l'hôpital de Bitraria où ma femme avait subi une intervention chirurgicale (qu'elle ne devait pas faire) le 26/09/2005. Suite à cette intervention, ma femme est tombée dans un coma profond et fut transférée neuf jours après à l'hôpital Maillot où elle rendra l'âme le 08/10/2005. Elle a laissé derrière elle deux enfants en bas âge. À moins de 40 jours de ce drame qui aurait pu être évité, une plainte a été déposée auprès du tribunal de Bir-Mourad-Rais. Le cautionnement a été payé un mois après le dépôt de cette plainte par le biais de mon avocat. Au mois de mars 2006, le dossier a été soumis au juge d'instruction de la deuxième chambre. Et neuf mois après, une convocation pour audience m'est parvenue. La partie adverse quant à elle n'a été convoquée qu'en 2007, en tant que témoins. Depuis, plus aucun écho. Il m'a paru nécessaire de prendre un deuxième avocat en juin 2007. Ce dernier a demandé le dossier médical de la défunte, la convocation de l'équipe médicale ainsi que l'engagement d'une expertise. Malheureusement, seul le dossier médical a pu être fourni. Mon avocat a formulé une demande auprès de la chambre d'accusation le 22/07/2007. Il aura fallu attendre jusqu'en 2008 pour qu'il nous ramène le compte rendu de l'hôpital Maillot. Et le 16/02/2008, le juge d'instruction nous fait une autre surprise en convoquant les infirmiers et le médecin réanimateur qui, lui, n'a même pas assisté à l'intervention au lieu de convoquer l'équipe médicale qui a consulté la malade puis assisté à son intervention. Monsieur le ministre de la Santé, trois ans après le décès de ma chère épouse, mon affaire demeure toujours sans suite, les preuves du décès disparaissaient et le professeur qui par négligence a entraîné la mort de mon épouse, exerce dans l'impunité causant peut-être d'autres victimes. Je demande à votre honneur d'intervenir pour éclaircir cette situation et permettre à toute une famille de faire enfin son deuil. M. Mohand Aït Gana époux de la défunte Nadia Aït Gana, née Aït Kaci Ali