Tel un couperet, les résultats tombent. Si les prétendants retenus jubilent, ceux qui ont vainement parcouru les listes, car essuyant une déception, manifestent leur colère, se sentant frustrés. Telle une traînée de poudre, la nouvelle relative à l'affichage de la liste des bénéficiaires de logements sociaux s'est répandue à travers toute la ville pour parvenir jusqu'aux coins les plus reculés, notamment la périphérie le long de laquelle ont été construites certaines habitations précaires qui abritent des familles concernées par cette opération. Et comme toujours en pareilles circonstances, c'est la ruée des postulants vers les lieux désignés afin de prendre connaissance si la chance leur a souri et que leurs noms figurent sur ces listes. Tel un couperet, les résultats tombent, et si les prétendants retenus jubilent, ceux qui ont vainement parcouru les listes, car essuyant une déception, manifestent leur colère, se sentant frustrés. Des petits groupes se forment avec, d'un côté, les heureux bénéficiaires qui se congratulent et se félicitent et, de l'autre, ceux dont les noms n'ont pas été retenus, qui pleurent, se consolent et se consultent pour la marche à suivre afin de revendiquer leur droit. Pour ces derniers, la Maison de la presse et la radio locale situées à Mascara sont l'unique destination pour dénoncer ce qu'ils qualifient d'injustice À cet effet, ils n'ont pas hésité à effectuer le déplacement pour exprimer leur colère, exhibant documents, photos et autres pièces justificatives pour plaider leur cause. Dans ce contexte, force est de reconnaître que la wilaya de Mascara, en général, et les chefs-lieux de daïra, en particulier, accusent un déficit en matière de logements, une situation que reflète le nombre sans cesse croissant de demandes d'attribution formulées par les éventuels postulants. Dans ce contexte, l'écart entre l'offre et la demande est révélateur, même si des efforts ont été consentis par l'administration pour la réalisation de plus de 1 000 logements, tous programmes confondus, mais réservés exclusivement aux sinistrés, aux mal logés et ceux occupant des habitations dans des immeubles menaçant ruine et ce, dans le but évident d'éradiquer l'habitat précaire. Eu égard au nombre limité de logements disponibles qui s'élève à 277 unités, le choix s'est avéré très difficile pour les membres de la commission désignés à cet effet par le wali pour dégager la liste des bénéficiaires nécessiteux et ce, en dépit du travail préparatoire qui a consisté à effectuer des sorties sur le terrain afin d'enquêter sur la situation socioprofessionnelle de chacun des demandeurs. À cet effet, la dernière opération relative à l'attribution de logements sociaux dans cette ville remonte à plus d'une année et a concerné également les sinistrés. A. B.