L'hôpital du Dr Tirichine de Ghardaïa dispose désormais d'un scanner à la pointe de la technologie, de nouvelle génération TEP (tomographe à émission de positrons). L'acquisition de ce nouveau scanner d'une valeur de 4 milliards de centimes confirme la volonté et la détermination des pouvoirs publics de faire de cet important établissement hospitalier, un lieu de service de santé de très haute qualité. Les citoyens de la région en sont les premiers bénéficiaires, autant sur le plan de la qualité des soins dispensés que sur la capacité de l'hôpital à traiter un plus grand nombre de personnes à coût symbolique, pour les patients. Cette acquisition technologique garantira, sans nul doute, aux patients les meilleurs soins possibles dans un environnement médical moderne et permettra de poser un meilleur diagnostic. C'est aussi, rappelons-le, le premier scanner acquis par un établissement public sur tout le territoire de la wilaya de Ghardaïa. Ce scanner, selon des spécialistes en la matière, offre une qualité d'image et une résolution exceptionnelle dès l'exposition la plus faible du patient, tout en assurant une amélioration considérable de la rapidité et de la fiabilité du diagnostic. Il permet d'établir des diagnostics en urgence quel que soit le rythme cardiaque et peut accueillir les patients de forte corpulence (jusqu'à 250 kg). Le directeur de l'hôpital, M. Mossedek Fadhel, se félicite de cette acquisition qui “place désormais l'hôpital de Ghardaïa à l'avant-garde de l'imagerie médicale. C'est une avancée considérable et un progrès pour la population de Ghardaïa qui bénéficie d'un équipement de pointe”. Cette acquisition évitera dorénavant aux patients d'aller se faire “saigner”, ailleurs, où, vu les prix exorbitants pratiqués, la moindre visite les mettait à genoux. Espérons seulement que ce “joujou technologique” qui a coûté les yeux de la tête au contribuable soit rationnellement utilisé et que la maintenance adéquate soit assurée. L'exemple d'autres scanners, dans d'autres régions du pays, “tombés en panne” juste après leur mise en service est encore vivace dans les esprits. L. Kachemad