Saddam Hussein a été condamné et exécuté pour avoir utilisé des armes prohibées, dont le phosphore blanc, contre les Kurdes. Aujourd'hui, Israël recourt à des obus et des bombes, contenant ce produit interdit, comme le confirment les médecins exerçant dans les hôpitaux de Gaza, dans un silence assourdissant de la communauté internationale, notamment l'Occident. Ne se contentant pas de massacrer les femmes et les enfants palestiniens, qui représentent près de la moitié des morts, l'armée israélienne a recours aux bombes et obus au phosphore blanc, comme le démontre les brûlures et les cas d'asphyxie constatés par les médecins opérant dans les hôpitaux de Gaza. “L'hôpital a accueilli un grand nombre de blessés parmi les femmes et les enfants victimes des tirs de l'artillerie israélienne qui a visé les maisons des citoyens à Khozaâ et Abassane où l'on a déploré, dimanche, 4 nouveaux martyrs et plus de 50 blessés, dont la majorité souffrent de graves brûlures provoquées par les bombes au phosphore blanc, outre les innombrables cas d'asphyxie”, affirment des sources médicales à l'hôpital Nasser, dans la ville de Khan Younès. “C'est une vraie catastrophe humanitaire qui se déroule au vu et au su du monde entier, qui reste de surcroît impassible... Les Israéliens testent sur des populations désarmées tous types d'armes, toutes sortes de bombes prohibées, de la bombe à fragmentation à la bombe au phosphore blanc qui entraînent de très graves brûlures”, confirme un autre médecin palestinien. Selon d'autres sources, les bombardements au phosphore blanc se sont poursuivis toute la journée de dimanche ciblant notamment les maisons des citoyens ainsi qu'une usine de fabrication du matériel médical. Il est avéré que les forces israéliennes, durant les bombardements, ont usé de bombes au phosphore blanc, un agent toxique fatal à usage prohibé, contre les populations civiles et les forces militaires stationnées parmi elles, par le protocole III de la Convention de 1980 sur les armes conventionnelles. Malgré les démentis de l'armée israélienne, guère convaincants d'ailleurs, les faits sont là têtus, démontrant la barbarie des actes commis contre les populations civiles palestiniennes. Ce qui fait le plus mal, c'est ce silence radio des capitales occidentales, qui ne ratent aucune occasion pourtant de condamner l'usage des armes interdites, particulièrement quand les auteurs sont dans le collimateur de Washington. L'on se rappelle encore du cas de l'ancien président irakien, Saddam Hussein, condamné et exécuté en un temps record par la justice irakienne, pressée de toutes parts d'agir vite. Pour rappel, l'ex-maître de Bagdad avait utilisé en masse des obusiers bien classiques, chargés en “obus chimiques” à contenu indéterminé, comme celui découvert à Gaza tels des obus M825A1, soit des obus au phosphore ou des bombes similaires. Mais, maintenant qu'il s'agit d'Israël, personne ne lève le petit doigt pour dénoncer les agissements horribles de l'armée israélienne contre les femmes, les enfants et les vieillards. Enfant gâté de l'Organisation des Nations unies, où ses crimes contre l'humanité n'ont jamais été condamnés, grâce à la protection des Etats-Unis, Israël continue à violer toutes les conventions internationales, sans crainte d'être inquiété. Merzak T.