La brigade de recherches de la Gendarmerie nationale de Boumerdès a ainsi démantelé récemment un réseau spécialisé dans la falsification de documents qui sert à l'obtention de crédits bancaires pour achat de véhicules. Plus de 7 personnes impliquées dans ce réseau ont été écrouées et placées sous mandat de dépôt et 4 autres ont été mises sous contrôle judiciaire. De nombreux documents falsifiés ont été trouvés en possession de ce groupe de faussaires, notamment de faux imprimés de la sécurité sociale, en l'occurrence ceux exigés habituellement par les banques pour faire bénéficier toute personne qui en dispose d'un crédit bancaire destiné à l'achat des véhicules mais aussi des fausses fiches de paie et de faux actes de propriétés. Après une enquête minutieusement menée par les gendarmes il s'est avéré que le groupe de faussaires bénéficiait de la complicité agissante de personnes exerçant dans certaines succursales de vente de véhicules. Les clients sont orientés ensuite vers une banque établie à Alger avec de faux dossiers. Une personne exerçant au niveau de cette banque fait pression sur les clients en leur demandant, d'honorer la totalité du crédit en plus de s'acquitter d'une commission de 10 millions de centimes. En cas de refus, il les menaçait de transférer leurs (faux) dossiers vers la justice. Par ailleurs, les gendarmes ont démantelé un autre groupe de faussaires spécialisé dans la falsification d'actes administratifs, de registres du commerce et d'actes de propriété. Les 11 personnes qui composent le groupe ont été arrêtées dont le chef du service état civil de l'annexe communale Hacène-Badi d'El-Harrach. Ce groupe de faussaires procédait à l'élaboration et à la validation de tous les documents falsifiés que le réseau des faux commerçants utilisait. Plus de 22 dossiers de sociétés commerciales appartenant à des personnes fictives ont été saisis par les gendarmes. Certaines faux commerçants débusqués sont originaires des wilayas de Médéa (commune de Djeouab), Bouira (Sour El-Ghozlane). À noter que neuf des mis en cause ont été écroués à la prison de Tidjellabine tandis que 2 autres ont été placés sous contrôle judiciaire. M. T.