Un commissaire principal de police, la cinquantaine, en exercice à Mostaganem en qualité de chef de la Sûreté de daïra, vit, depuis six ans, avec une pince de dissection chirurgicale dans l'abdomen. Un instrument qui y aurait été “oublié” lors d'une opération chirurgicale subie au CHU de Sidi Bel-Abbès où ce cadre exerçait avant d'être muté, il y a deux ans. Après des douleurs abdominales et thoraciques violentes qui provoquaient des quintes de toux inexplicables, le patient a subi les examens nécessaires. Et ce fut l'exploration radiologique de l'abdomen qui dévoila le “secret” : une pince de dissection chirurgicale longue d'une quinzaine de centimètres ! Hospitalisé mercredi dernier et au terme de deux interventions chirurgicales, le patient serait, à ce jour, sous soins intensifs. Selon le Dr Bendiab, médecin-chef chirurgien à l'hôpital Che Guevara de Mostaganem, une telle opération serait délicate en raison du développement de la fibrose induite par la réaction naturelle des organes internes dans leur tentative de circonscrire et phagocyter le corps étranger.