MEDEA Dénombrement des oiseaux migrateurs d'eau La Conservation des forêts de Médéa a procédé, dimanche dernier, au dénombrement des oiseaux migrateurs d'eau, dans le cadre d'une opération organisée simultanément à travers tous les pays qui constituent les couloirs de déplacement de ces espèces. Appuyés par les équipes du centre cynégétique de Zéralda, les services forestiers ont pu observer la présence d'un grand nombre d'espèces qui transitent par les deux principaux barrages où elles viennent y nicher pendant la saison hivernale. Rempli par les eaux de pluie, la barrage de Boughezoul qui emmagasine près de 16 millions de m3, reçoit plusieurs variétés d'oiseaux migrateurs dont le comptage a donné un nombre de 1 280 individus, dont près de la moitié est constituée par le canard siffleur. Aussi, les espèces de sarcelle d'hiver, de tadorne de belon et de foulque macroule sont aussi les plus nombreuses. Le barrage de Ladrat qui a une capacité de 10 millions de m3, reçoit des espèces variées d'oiseaux dont le nombre total dénombré par les équipes conjointes est de 220 individus formés de cormoran, aigrette, canard souchet, foulque macroule et sarcelle d'hiver. Le dénombrement international des oiseaux migrateurs d'eau est effectué afin de permettre de connaître l'évolution et les couloirs de migration de chaque espèce, et de prendre les mesures appropriées pour mieux préserver les espèces les plus menacées. M. EL BEY m'sila Des classes surchargées à Aïn Rich Classes surchargées avec une soixantaine d'élèves par classe, difficultés pour l'inscription ou le transfert, c'est la situation actuelle du seul CEM de la commune de Aïn Rich, 136 kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya de M'sila, qui compte pas moins de 1 300 élèves. En effet, ce CEM, aménagé en 1987 de classes, prévu, au départ pour, une école primaire, se retrouve, aujourd'hui, avec un effectif dépassant et de loin le triple des prévisions d'accueil. Une moyenne exceptionnelle de plus de 60 élèves par classe distingue cet établissement. La cause principale de cette surcharge est la population importante, en constante hausse, et les 9 écoles primaires qui orientent vers ce seul CEM. Pour le syndicat de l'éducation et les parents d'élèves, il est urgent de construire un autre CEM pour faire face à ce problème de surcharge. “Cette situation nous a mis dans l'obligation de travailler dans des conditions déplorables, en attendant que les responsables de l'éducation agissent pour que les équipements scolaires prévus soient réalisés et que soit mis fin à ce problème”, souligne un professeur. Lançant un véritable SOS, des parents d'élèves renchérissent : “Au train où vont les choses, aucune amélioration ne semble proche et le calvaire risque de perdurer. On ne veut plus du bricolage, il est temps d'ajouter des classes un peu partout ou occuper des salle dans des écoles primaires. Nous voulons la construction d'un autre CEM avec toutes ses composantes”, réclame le syndicat. Chabane BOUARISSA