Le bureau de l'ONU de coordination des affaires humanitaires dans les territoires palestiniens occupés (Ocha) a affirmé, hier, au Caire, que la priorité réside dans “l'évaluation des dégâts et la recherche des cadavres ensevelis sous les décombres”, ainsi que dans des actions liées aux besoins de base de la population comme l'eau, le carburant, l'aide financière, l'enseignement et le soutien psychologique. Il est important, également, a ajouté l'Ocha dans son rapport, d'assurer la sécurité en éliminant les explosifs toujours actifs, en enlevant les décombres, en réparant l'infrastructure et en garantissant l'accès à l'enseignement et aux prestations sanitaires. Le programme onusien de développement, a poursuivi la même source, a annoncé avoir entamé la coordination avec l'Autorité palestinienne à l'effet d'évaluer les dégâts et les plans de reconstruction de la bande de Gaza. Le bureau onusien des affaires humanitaires a fait état de 114 cadavres extraits des décombres jusque-là par les équipes médicales relevant de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge depuis le cessez-le-feu. Le rapport a souligné le retour de 4 662 habitants qui ont fui leurs maisons, tandis que 50 000 autres sont toujours dans les refuges de l'UNRWA qui manquent terriblement de nourriture, de moyens d'hygiène et de couvertures. S'agissant des blessés, le rapport précise que l'organisation Handicap international a noté que 50% des patients souffrent de “blessures graves tels les fractures, les amputations, les brûlures et les traumatismes crâniens qui requièrent une rééducation outre des handicaps irréversibles”. Le ministère palestinien de la Santé, a indiqué le rapport, a distribué des vaccins à 34 centres de santé, précisant que les services de soins intensifs ne peuvent plus faire face au nombre de malades, en dépit de l'arrivée à Gaza de 120 médecins étrangers pour apporter leur aide.